Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Résultats élections ENDEL GDF Suez 2010

Publié le par LA CGT ENDEL

ELECTIONS PROFESSIONNELLES ENDEL GDF SUEZ.

 

La CGT remercie l’ensemble du personnel qui a participé aux élections professionnelles ENDEL  GDF SUEZ 2010

Quels que soient vos votes dans les Etablissements, la majorité d’entre  vous a tenu à ce que la CGT reste majoritaire avec le droit d’opposition et ce avec 55,11% des suffrages.

Dès demain les nouveaux  élus vont se remettre au travail avec en mémoire le respect de votre confiance et de vos votes.

Nous demandons à tous les élus CGT, de travailler pour le bien des Ouvriers, ETAM et Cadres y compris avec les autres Organisations Syndicales qui le désireraient.

Le 8 décembre un deuxième tour est organisé dans plusieurs Etablissements, nous vous demandons de voter les candidats CGT à cette occasion.

Nous ferons une synthèse avec nos élus et nous tiendrons compte de nos forces et nos faiblesses dans certains Etablissements.

D’ors et déjà nous constatons que la CFTC n’a pas réussi à avoir 10% de représentativité, et de ce fait elle disparait de la table des négociations.

Voici un comparatif sur la représentativité obtenu en 2007 et 2010.

Nous reviendrons plus en détail sur ses résultats.

 
Organisation Syndicale 2007 2010 Collèges
CGT 56,85% 55,11% 1,2,3
FO 17,05% 19,58% 1,2,3
CFDT 15,97% 14,90% 1,2,3
CFTC 3,16% 2,71% 1,2,3
CFE/CGC 6,95%(14,46%) 7,7% (14,10%) 1,2,3 (2,3)

Publié dans ACCORDS ENDEL GDF SUEZ

Partager cet article
Repost0

SOUTIEN DU CEE DE GDF SUEZ SUR LA REMISE EN CAUSE DE LA RETRAITE A 60 ans

Publié le par LA CGT ENDEL

MOTION DU COMITE D’ENTREPRISE EUROPEEN DE

GDF Suez  du 20 octobre 2010

Depuis plusieurs mois, les salariés français avec leurs organisations syndicales unies s’opposent au projet de réforme des retraites que veut imposer le gouvernement.

L’opposition des salariés, soutenus par l’opinion publique, est grandissante face à une réforme injuste et inefficace qui aggrave les inégalités sans assurer la pérennité des retraites par répartition.

Une nouvelle journée nationale de grèves et de manifestations avait lieu le mardi 19 octobre, veille du vote au Sénat sur l’ensemble de la loi, appuyée par les initiatives dans les territoires, les entreprises et notamment celles du groupe GDF Suez avec une ampleur historique, qui se sont accélérées ces derniers jours, dans tout le pays. Cette dynamique ne s’arrêtera pas au soir du vote au Sénat.

Les membres du CEE de GDF Suez, solidaires de l’attachement des organisations syndicales françaises à la retraite à 60 ans et à la possibilité de partir à 65 ans avec une retraite à taux plein, les soutiennent dans la demande aux sénateurs de ne pas adopter cette réforme injuste en interpellant le Président Mestrallet lors de la séance plénière du 20 octobre.

De même, ils soutiennent toutes les actions dans les pays comme en Espagne, Grèce, Portugal, où les salariés dénoncent les orientations prises par les pays de l’Europe en matière sociale.

 

En effet, partout sont remis en cause l’emploi, les droits sociaux, retraite, santé,… Le gel voire la baisse drastique des salaires dans certains pays, le chômage record, sont devenus insupportables quand, dans le même temps, banques et entreprises engrangent des profits records, qui profitent principalement aux actionnaires, y compris à GDF Suez.

 

Les gouvernements en Europe, obnubilés par les bonnes notations sur les marchés financiers, ne veulent pas entendre les populations.

Les salariés ne doivent pas subir les conséquences de la crise financière.

 

A Bruxelles, Madrid et dans de nombreuses villes en Europe, les salariés, à l’appel des organisations syndicales en Europe, de la C.E.S., manifestaient le
29 septembre dernier « contre l’austérité et pour donner la priorité à l’emploi et

 la croissance ».

 

 

                                                                                         Montreuil 17 h 00

Publié dans RETRAITE

Partager cet article
Repost0

N'OUBLIEZ PAS DE VOTER CGT LE 20 OCTOBRE 2010

Publié le par LA CGT ENDEL

CGT 1

ENDEL 1ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES ENDEL GDF-Suez

La réforme 2008 sur la représentativité des syndicats chez ENDEL a modifié les règles.

-          Depuis cette réforme, un syndicat doit obtenir 10% de représentativité pour s’asseoir à la table des négociations et pour signer un accord il faut maintenant 30% de représentativité.

-           Pour s’opposer à un accord, la CGT doit obtenir plus de 50 % de voix.

Si ce seuil n’est pas atteint, la CGT ne pourra plus être le rempart contre la Direction et les OS soit disant réformistes.

Plusieurs accords négatifs sont dans les tuyaux, départ à 100 Km des GD, heures supplémentaires non payées avec le Repos Compensateur de Remplacement, la modulation du temps de travail, changement de mutuelle etc.… etc.…

            Concrètement, cela signifie que les Délégués Syndicaux CGT auxquels vous aviez l'habitude

de vous adresser n'auront plus les droits et les moyens pour répondre à vos sollicitations et à vos revendications.

Ces élections sont donc aussi importantes pour la CGT ENDEL que pour les salariés.

Le risque de vous retrouver isolés face à la Direction, sans le soutien d’une Organisation

Syndicale combative telle que la CGT est bien réel !

C’est pourquoi, il importe plus que jamais de mesurer l’importance de votre

participation et de voter utile !

Voici ce qui a été obtenu au cours de notre mandat de 3 ans pour les salariés, soit au tribunal ou en négociation. Ceci est consultable sur le blog de la CGT http://www.cgt-endel-gdf-suez.com

-          Rétroactif sur l’Article 36 sur les retraites complémentaires des Ex Delattre.

-         Rétroactif sur la maladie (60 mois), sur le 1/10e de congés payés et sur les accidents du travail (69 mois). Les salariés volés par cette mesure récupéreront 1,4 M€ sur la maladie et le 1/10e de congés. Action en cour au tribunal.

-          Améliorations des conditions financières des déplacements. Malgré l’opposition de la CGT sur le sujet, il faut savoir que la demande de départ en GD à 80 Km, a été PROPOSÉE à la  Direction par les autres OS. Action au tribunal terminée.

-          Négociations et signatures des Plans d’Accompagnement Sociaux de la région Sud Est et Nord Est, très favorable aux salariés concernés par la suppression de leurs postes. Lors des premières réunions ou tout a été négocié,  la CGT s’est retrouvée  la seule  OS à négocier le P.A.S  face à la Direction, car les autres OS avaient abandonné les salariés à leurs sort !!!

-          Sur une demande formulée et signé part la CGT, avec le Droit Individuel à la Formation, maintenant les salariés ont le droit de faire leurs formations pendant le temps de travail.

-          1/2 prime d’ancienneté sur la PFA. Action en cour au tribunal

-           Sur une demande de la CGT, pour nos jeunes apprentis  le paiement rétroactif des primes de vacances, PFA et prime complémentaire. Action au tribunal que nous mettrons en place sans réponse écrite de la Direction. (Courrier du 6 septembre 2010)

 

NOUS MENONS UN COMBAT ESSENTIEL POUR TOUS, QUE VOUS SOYEZ OUVRIERS, ETAM, CADRES, ALORS VOTER CGT.

Publié dans DIVERS

Partager cet article
Repost0

APPEL DES FEDERATIONS CGT DU GROUPE GDF SUEZ

Publié le par LA CGT ENDEL

Appel des Fédérations CGT du groupe GDF SUEZ

à réunir les salariés, dans toutes les entreprises,

afin de décider des actions pour le 12 octobre

(Grève, manifestations, action reconductible etc.)

pour amplifier la mobilisation

 

La retraite à 60 ans pour tous à taux plein 75% !

Après plusieurs actions et manifestations des salariés en intersyndicales et dans un premier temps la surdité puis maintenant des fissures dans la majorité gouvernementale, il faut passer la vitesse supérieure.

Le 7, le 23 et le 29 septembre, le 2 octobre et maintenant le 12 octobre vous avez manifesté et fait la grève. Même si le gouvernement est contraint par cette pression populaire à quelques amendements, la CGT n’y voit aucune inflexion du gouvernement qui s’arque boute sur le fond de sa réforme et demande aux salariés de faire 85% des efforts financiers alors que les entreprises et le capital seraient épargnés, c’est injuste.

Oui, il faut réformer notre système afin qu’il soit plus juste.

Pour cela il est nécessaire d’imposer un autre partage des richesses. Faire payer tous les revenus y compris ceux du capital.

Des solutions existent :

·         Taxer les revenus financiers à 9,9% = 30 Milliards d’euros

  • Fin des allègements de cotisations y compris sur Heures sup. = 25 Milliards
  • Niches sociales (perte de recettes) = 9,1 Milliards
  • Taxe stock option et autres = 0,8 Milliards
  • 1 Million d’emplois en plus = 5 Milliards de cotisation retraite

La coordination des fédérations CGT du transport, de la construction, des services publics, de la métallurgie et de l’énergie du Groupe GDF SUEZ appelle les salariés des 300 entreprises françaises du groupe à participer massivement à la grève du 12 octobre à l’appel des intersyndicales locales.

S’ils ne veulent pas nous voir et nous entendre,

il faut être plus nombreux et faire plus de bruit !

La CGT va rassembler les salariés, dans les Assemblées Générales en intersyndicales si possible. Ainsi les salariés décideront des initiatives à prendre y compris en reconduisant les mouvements de grève afin d’obtenir satisfaction sur la retraite.

Les plus importantes entreprises du groupe : COFELY, INEO, ENDEL, AXIMA, SEITHA, SAVELYS, GrDF, GRTgaz, ELENGY, STORENGY, FABRICOM, SITA, LYONNAISE, NOVERGIE, DEGREMONT, CNR, SHEM, GDF SUEZ SA etc. Nous sommes dans un groupe (GDF SUEZ) qui dégage d’énormes bénéfices (+ de 6 milliards d’euros), les moyens existent pour augmenter les salaires ce qui, notamment, permettrait d’obtenir des revenus supplémentaires pour la retraite.

                                                                                         Montreuil 7 octobre 2010

Publié dans DIVERS

Partager cet article
Repost0

RETRAITE: LETTRE DE BERNARD THIBAULT AUX MILITANTS

Publié le par LA CGT ENDEL

Lettre de Bernard THIBAULT

aux organisations et aux militants de la CGT

 

Montreuil, le 6 octobre 2010

 

 

 

Cher(e)s Camarades,

Je m’adresse à vous suite à la réunion qui s’est tenue à Montreuil le 5 octobre et qui a permis à la direction confédérale et aux directions des fédérations et des unions départementales de faire une évaluation précise de la mobilisation sur l’avenir des retraites.

En quelques mois, le déploiement de l’ensemble des forces de la CGT pour dénoncer la nocivité du projet de loi sur les retraites a permis une réelle prise de conscience des enjeux parmi les salariés, d’éclairer sur les alternatives et de construire une mobilisation d’un niveau exceptionnel. Exceptionnel par son unité et sa détermination pour empêcher la mise en œuvre de dispositions à la fois injustes socialement, néfastes pour le système de retraite par répartition, pour l’emploi des jeunes et pour le niveau des futures retraites. Nous avons su dénoncer l’absence de prise en compte de la pénibilité des métiers, et bien d’autres aspects négatifs de cette loi.

Aujourd’hui, 3 salariés sur 4 sont opposés aux mesures reportant les âges de départ en retraite. Les initiatives de l’intersyndicale dont les grandes journées de mobilisation interprofessionnelles sont soutenues par 71 % de la population, et ce malgré le vote de l’Assemblée nationale le 15 septembre dernier.

Tout cela est le résultat d’un engagement résolu de nos forces militantes.

Pour autant, comme chacun le sait, le Président de la République veut maintenir son cap. Il est enfermé dans le chantage qu’exercent les marchés financiers et les agences de notation internationales qui exigent des états européens des coupes sombres dans les budgets publics et les comptes sociaux. Il prétend aussi pouvoir brandir la fin de la retraite à 60 ans comme un trophée politique qu’il présentera pour chercher sa réélection en 2012.

Ainsi, nous entrons dans une nouvelle phase du conflit dès lors qu’il compte clore le sujet d’ici quelques jours par le vote du Sénat qui pourrait intervenir dès le 15 octobre. Mais rien n’est moins sûr.

L’ancrage de la mobilisation, son caractère unitaire, la détermination qui s’y exprime peuvent démentir les scénarios qu’on nous disait écrits d’avance.

Beaucoup va désormais dépendre de ce qui va se passer dans les tous prochains jours.

 Avec l’ensemble des fédérations et unions départementales, nous avons décidé d’une « Adresse de la CGT aux salariés » en ce moment crucial. Bien sûr, il faut en assurer une très large diffusion.

Cette adresse traite de trois questions :

1.    Nous insistons pour que le 12 octobre soit partout d’une ampleur sans précédent par le niveau des grèves et le volume des manifestations unitaires.

Nous sommes convaincus que de nouvelles forces peuvent se mobiliser. Cela va dépendre de notre disponibilité à les rencontrer et les convaincre, en quelques jours, que le 12 octobre peut être déterminant pour les suites.

2.   Nous appelons à généraliser la tenue d’assemblées générales, de consultations sur les lieux de travail pour définir ensemble et démocratiquement les revendications, le rythme, les formes et les modalités de la reconduction de l’action après le 12 octobre.

La CGT l’a affirmé depuis le début, nous irons jusqu’au bout dans ce combat.

Nous savons de la longue expérience de la CGT que sa démarche démocratique en toutes circonstances et singulièrement pour conduire l’action est une condition d’efficacité.

Nous savons aussi que la puissance du mouvement déjà très réelle va reposer sur notre capacité à entretenir et élever la mobilisation du plus grand nombre de salariés en les associant aux décisions qui nous engagent solidairement. C’est une démarche très exigeante pour tous mais elle conditionne nos chances de succès.

Cette démarche démocratique est déjà engagée dans certaines branches professionnelles, certaines entreprises où la grève est déjà une réalité depuis plusieurs jours à propos de l’avenir des retraites et des revendications salariales et d’emploi.

Impulsons ce débat et les décisions d’actions partout où nous sommes présents.

3.  Nous avons également décidé d’installer dans les localités des points de rencontre publics pour assurer une permanence de la mobilisation contre le projet de loi actuel sur les retraites.

Ceux-ci nous permettrons d’entretenir et d’alimenter l’action auprès des nombreux salariés sans présence CGT dans leur entreprise, avec les retraités et les jeunes, de plus en plus engagés parce que très concernés.

Les organisations territoriales de la CGT seront les maîtres d’œuvre pour l’organisation de ces permanences. Là aussi, leur succès et leur efficacité dépendront de la contribution de chaque syndicat de la CGT, quelle que soit sa fédération professionnelle.

Enfin, et ce n’est pas l’aspect le moins important, chacun a pu constater combien nous avons été en capacité de mobiliser très au-delà des adhérents de la CGT. Des centaines de milliers de salariés inorganisés ont répondu présents à nos initiatives locales ou nationales. Certains ont pris conscience de l’utilité de se syndiquer à la CGT en étant plongés dans l’action.

Prenons aussi des dispositions très concrètes pour amplifier ce mouvement d’adhésion nécessaire pour accroître durablement le rapport de forces en faveur des salariés.

Recevez, Cher(e)s Camarades, mes plus fraternelles salutations.

 

Bernard THIBAULT

Secrétaire général de la CGT

 

Publié dans RETRAITE

Partager cet article
Repost0

ELECTIONS PROFESSIONNELLES 2010, ENDEL GDF SUEZ

Publié le par LA CGT ENDEL

CGT 1-ELECTIONS PROFESSIONNELLES 2010

ENDEL GDF SUEZ

 

 

 

ENDEL 1

La réforme 2008 sur la représentativité des syndicats a modifié les règles.

- Depuis cette réforme, un syndicat doit obtenir 10% de représentativité pour s'asseoir à la table des négociations.

- Pour qu'un accord soit signé par une organisation syndicale ou des organisations syndicales, il faut plus de 30% de représentativité.

- Le droit d'opposition à un accord  est de 50%.

Ces élections sont donc aussi importante pour la CGT que pour les salariés.

C'est pourquoi, il faut plus que jamais mesurer l'importance de votre participation et de voter utile !

Les Délégués du Personnel:

- Ils sont vos porte parole auprès de la Direction et de l'Inspecteur du Travail, ils ont pour mission de faire remonter toutes les réclamations individuelles et collectives des salariés.

**La CGT en présentera 187 en métropole et en Guyane avec l'UTG/CGT.

Les Comités d'Etablissement:

- Les Comités d'Etablissements gèrent les activités sociales et culturelles des salariés.

- Les Élus (es) du Comité d'Etablissement sont informés et consultés sur l'activité de l'Etablissement et sur l'emploi, les conditions de travail, sur les restructurations.

**La CGT en présentera 106 en métropole et en Guyane avec l'UTG/CGT.

- Particularité de cette élection 2010, la CGT présentera des Cadres dans plusieurs Établissements.

- Il est vrai de dire que les revendications et les intérêts des cadres étaient mal où pas du tout défendu chez Endel par les syndicats réformistes.

Voilà trois dimensions pour voter pour les salariés présents sur les listes CGT.

La CGT Endel à toujours été soucieuse de l'intérêt des Ouvriers, ETAM et Cadres, disponible et à l'écoute de vos problèmes et de vos revendications.

Dans la situation présente c’est le SEUL moyen pour se donner des outils permettant de nous rassembler, de nous défendre face aux mauvais choix et mauvais coups des Directions d'ENDEL.

 Que vous soyez Ouvriers, ETAM, Cadres, le syndicat CGT peut être le vôtre, ses élus (es) vous défendront sans distinction, car en final nous avons tous les mêmes intérêts.

Votez utile avec la CGT ENDEL le 20 octobre 2010.

 

 

Publié dans DIVERS

Partager cet article
Repost0

Une détermination qui se renforce.

Publié le par LA CGT ENDEL

Une détermination qui se renforce

La CGT se félicite de l’ampleur de la participation des salariés à la journée

de grèves et de manifestations du 23 septembre 2010.

L’Elysée croit pouvoir s’appuyer sur les taux de grévistes officiels dans le secteur public pour considérer le mouvement de colère provoqué par la réforme des retraites en repli.

La réalité est toute autre.

La CGT recense aujourd’hui près de 3 millions de manifestants dans 232 manifestations, un engagement dans la lutte de nouveaux salariés du privé dont ceux issus de PME, des décisions d’arrêts de travail plus nombreuses que le 7 septembre, une présence plus marquée des jeunes et des femmes. Parallèlement, une forte majorité de français exprime un soutien à la mobilisation et aux initiatives de l’intersyndicale.

Il ne sert à rien de tergiverser. Le Président de la République et les parlementaires doivent prendre l’exacte mesure de l’exaspération provoquée par une loi inspirée exclusivement par les positions du Medef.

Ils doivent accepter d’ouvrir une réelle négociation sur les propositions alternatives susceptibles de garantir le financement des retraites et le maintien du droit au départ à 60 ans.

Toute autre attitude serait désormais susceptible de provoquer une crise sociale de grande ampleur.

En s’appuyant sur une mobilisation largement ancrée dans le pays, la CGT sera à l’initiative de débats conduisant les salariés du public et du privé, les retraités comme les plus jeunes à poursuivre la mobilisation unitaire par des actions dans les entreprises etles localités.

Elle appelle les salariés à s’organiser dans la CGT dans cette période cruciale pour l’avenir des droits sociaux.

La CGT va porter une nouvelle fois ses revendications sur les retraites le 29 septembre à l’euro manifestation à Bruxelles où tous les syndicats vont exprimer ensemble leur refus

commun des plans de rigueur qui se multiplient dans plusieurs pays.

Prenons partout des initiatives ce jour là.

La CGT sera active lors de la réunion intersyndicale du 24 septembre pour dégager de nouvelles perspectives de luttes unitaires dès les prochains jours.

Montreuil, le 23 septembre 2010 – 18 heures

Publié dans RETRAITE

Partager cet article
Repost0

Première analyse du projet de loi « retraite » à l’Assemblée nationale

Publié le par LA CGT ENDEL

Première analyse du projet de loi « retraite » à l’Assemblée nationale

 L’examen du projet de loi sur les retraites s’est achevé le mercredi 15 septembre à l’Assemblée nationale. Le moins que l’on puisse dire est que la majorité n’en sort pas grandie. Ce n’est pas la gestion des dernières heures de débat qui changera cette appréciation. Les députés pouvaient disposer, selon un règlement voté par la majorité elle-même, d’un temps de parole pour expliquer leur vote. Le Président de l’Assemblée nationale a décidé de les priver de cette possibilité pour honorer les directives de l’Elysée qui étaient de conclure coûte que coûte ce mercredi 15 septembre. Le résultat du vote des députés figure à la fin de cette note.

 Une première analyse du texte montre que peu de choses ont réellement changé. Sur les mesures phares, c’est-à-dire les âges légaux et l’allongement de la durée de cotisation, les députés ont respecté à la lettre les consignes de l’Elysée, et le texte ressort quasi-inchangé. Pour le reste, ce qui peut donc être considéré comme des avancées se résume à quelques points qui n’ont qu’une portée très limitée.

Concernant la pénibilité, le texte mêle mesures en trompe l’œil et remises en causes potentielles. Sur l’épargne retraite, on voit bien que le texte a vocation à développer la capitalisation.

 Voici, titre par titre, les points qui ont évolué depuis le texte du 23 juillet, présenté le 7 septembre par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale.Titre 1er : Dispositions générales

 L’article 1er modifié précise désormais : « La Nation réaffirme solennellement le choix de la retraite par répartition au cœur du pacte social qui unit les générations ». Rappelons quand même qu’à l’occasion des réformes passées a toujours été réaffirmé cet attachement à la répartition !

 Le 1er chapitre « Pilotage des régimes » est un de ceux qui a été le plus amendé. Les modifications apportées vont dans le bon sens, mais il s’agit pour l’essentiel de bonnes intentions qui n’engagent pas réellement les pouvoirs publics. Exemple : dans la version initiale, il était mentionné dans les attributions du Comité de pilotage qu’il devait veiller « au maintien d’un niveau de vie satisfaisant des retraités ». Il est maintenant indiqué qu’il aura pour mission de veiller « à l’amélioration du niveau de vie des retraités et du niveau des pensions de retraites. »

 A noter, au sujet de ce titre et des suivants, que plusieurs amendements adoptés ont porté sur la transmission par le gouvernement de rapports aux parlementaires sur la question des polypensionnés ou bien encore sur « les redéploiement de ressources ou de charges entre régimes de protection sociale… ».

 Le chapitre 2 du Titre 1er, qui porte sur la durée d’assurance ou de service et les bonifications n’a fait l’objet d’aucune modification. Cela confirme que le gouvernement, suivi en cela par les députés de la majorité, a bétonné sur le cœur de sa réforme.

 Titre 2 : Dispositions applicables à l’ensemble des régimes

 On est là toujours dans le dur de la réforme et comme indiqué précédemment, le gouvernement a joué la carte de l’inflexibilité. Ainsi, seulement 5 amendements, très

techniques, ont été adoptés pour cette partie du projet de loi qui porte les points les plus emblématiques de la réforme que sont les mesures d’âges.

 Titre 3 : Mesures de rapprochement entre les régimes de retraite

 C’est dans ce titre que l’on trouve une des modifications « favorables », à défaut d’être fondamentale. Sur proposition du gouvernement, le départ des fonctionnaires réunissant la double condition 15 ans de service et 3 enfants s’effectuerait dans le cadre des règles actuelles pour ceux qui sont à moins de 5 années de l’âge de départ en retraite de leur corps ou cadre d’emploi. Rappelons que sont maintenues ces mêmes règles pour les fonctionnaires éligibles qui effectueraient leur demande au plus tard le 31 décembre 2010 pour un départ au plus tard le 30 juin 2011.

 Second élément, l’accès au régime de retraite des fonctionnaires ne serait plus conditionné par 15 ans de service, mais deux ans. Le gouvernement prétend que cette mesure améliorera la situation des polypensionnés privé/ public ne disposant pas des 15 ans de services. Une première conséquence serait que les salariés concernés n’auraient plus à verser de supplément de cotisations à l’Ircantec. Mais cette modification importante pourrait avoir d’autres conséquences sur le plan statutaire. Elle mérite un examen approfondi.

 Titre 4 : pénibilité du parcours professionnel

 Les amendements adoptés peuvent amener à considérer qu’une ouverture importante est faite en abaissant à 10 % (fixé par décret) le niveau de l’incapacité requise pour un départ à 60 ans. Mais un examen un peu plus approfondi montre que cette ouverture est associée à des conditions qui pourraient conduire à ce que très peu de salariés, parmi les 15000 potentiellement concernés, bénéficient de la mesure. En effet, il leur faudrait passer devant une commission dont on ne sait pas grand-chose, et faire la preuve que l’exposition à la pénibilité est bien la cause de cette incapacité…

 La réforme de la « médecine du travail » est introduite par amendements dans ce titre. Méthode inacceptable qui a empêché le légitime débat sur les transformations nécessaires du système de santé au travail en tant que déterminant d’une politique de santé publique. Cette méthode témoigne d’un profond mépris du monde du travail et en rajoute sur le caractère purement financier de ce projet de loi retraite. En  maintenant le pouvoir des employeurs sur les services de santé au travail, avec l’instauration « d’une parité patronale » (le président des services est issu du collège patronal avec voix prépondérante) les quelques avancées, dont certaines sont significatives, se trouvent hypothéquées politiquement et pratiquement.

A noter un sous-amendement qui pourrait sonner le glas des départs anticipés dans le cadre d’accord de branche ou d’entreprise. Le président de la Commission des affaires sociales avait présenté un amendement qui encouragerait, à titre expérimental, les branches à négocier des accords permettant la mise en œuvre « d’allègement ou de compensation de la charge de travail des salariés occupés à des travaux pénibles ». Il y était question « à titre exceptionnel, d’une cessation anticipée d’activité, dans des conditions fixées par l’accord ».

Un sous-amendement du gouvernement a supprimé cette possibilité. Autrement dit, la loi, si elle était adoptée, pourrait se traduire par une régression importante dans les branches ou entreprises où la possibilité d’un départ anticipé est ouverte aux salariés.

 Titre 5 : Mesures de solidarité

 Les amendements adoptés portent essentiellement sur l’assurance veuvage. Nous avons besoin d’une analyse approfondie pour porter appréciation.

L’égalité Hommes femmes fait l’objet d’un nouvel intitulé et passe sous le titre 5 bis A.

 Titre 5 bis : Mesures relatives à l’emploi des seniors.

 Pas de modification importante

 Titre 5 ter

 On retrouve sous ce titre tout ce qui concerne l’épargne retraite. Des amendements, d’origines parlementaire et gouvernementale, visaient au développement de l’épargne retraite. Comme on pouvait s’y attendre, ils ont été adoptés. Ce qui arrive presque à la fin du texte (article 32 dans un texte qui en comporte 33) vient sérieusement infirmer l’article 1er A qui rappelle « le choix de la retraite par répartition au cœur du pacte social qui unit les générations ».

Plusieurs mesures aboutiraient à assouplir les conditions de gestion des Perp (plan d’épargne retraite populaire), et des Perco (Plan d'Epargne Retraite Collectif), à la demande des lobbies assurantiel et bancaires. Elles conduiraient à réduire le contrôle des salariés sur les dispositifs PERP et PERCO. Les accords sur la participation devraient prévoir une affectation des sommes dans un PEE (plan d’épargne d’entreprise ou interentreprises) ainsi que dans un PERCO. Le PERP qui est individuel pourrait venir concurrencer plus directement le PERCO avec l’ouverture d’une possibilité de sortie en capital.

Autres éléments notables, les branches seraient dans l’obligation de négocier d’ici le 31 décembre 2012 la mise en place de PERE (plan d’épargne retraite d’entreprise) ou de PERP et les entreprises seraient tenues d’étendre à tous leurs salariés les dispositifs actuellement réservés à une ou certaines catégories de salariés.

 Titre 6 Dispositions finales

 Pas de modification importante.

 

Assemblée Nationale,

Résultat du vote sur l’ensemble du projet de loi de réforme des retraiteNombre de votants : 573

Nombre de suffrages exprimés : 562

Pour l’adoption : 329

Contre l’adoption : 233

 

Groupe UMP (314 députés) : 

Pour : 304  Abstentions : 7  Contre : 0

Les députés abstentionnistes sont : MM. Marc Bernier, François Goulard, Jean-Pierre Grand,

Jacques Le Guen, Mme Marie-Anne Montchamp, MM. Jean Ueberschlag et André Wojciechowski.

 Groupe SRC, PS + divers gauche, (204 députés) :

Pour : 0  Abstentions : 0  Contre : 203

Un député du groupe n’a pas pris part au vote.

 Groupe GDR, PC + PG + Verts (26 députés) :

Pour : 0  Abstentions : 0  Contre : 26

 Groupe Nouveau Centre (25 députés) :

Pour : 25  Abstentions : 0  Contre : 0

 Députés Non Inscrits (8 députés) :

Pour : 0  Abstentions : 4  Contre : 4

Les députés abstentionnistes sont : Mme Véronique Besse, MM. Daniel Garrigue, Dominique Souchet et François-Xavier Villain.

 A noter, 4 députés de droite ou de centre droit se sont prononcés contre le projet :

MM. Abdoulatifou Aly, François Bayrou, Nicolas Dupont-Aignan et Jean Lassalle.

 Deux députés UMP qui n’ont pas pris par au vote, M. Jean-Michel Ferrand, M. Thierry Mariani, ont fait savoir à posteriori qu’ils avaient voulu voter pour ce texte.

 

 

 

Publié dans RETRAITE

Partager cet article
Repost0

GREVE DU 23 SEPTEMBRE, APRES LE VOTE DE L'ASSEMBLEE NATIONALE

Publié le par LA CGT ENDEL

Le vote à l’Assemblée nationale n’efface pas les exigences des salariés.

 

Si la loi vient d’être adoptée par un passage en force de la majorité à l’Assemblée nationale, le débat parlementaire est loin d’être terminé. à compter du 4 octobre, le débat aura lieu au Sénat. La loi est loin d’être promulguée. La détermination de l’ensemble des organisations syndicales n’est pas liée au calendrier parlementaire et gouvernemental.

 

Les journées de grèves et de manifestations des 24 juin et 7 septembre ont donné un caractère exceptionnel à la mobilisation unitaire pour sauvegarder et améliorer notre système de retraite.

Plus de deux millions et demi de salariés ont manifesté leur opposition au projet de réforme injuste du gouvernement, refusant notamment le report brutal des âges légaux à 62 et 67 ans.

Cette réforme est injuste. Elle pénalise les femmes, les précaires, les jeunes, tous ceux qui ont commencé à travailler tôt. Pour tous, elle cumule allongement de la durée de cotisations, recul de l’age de la retraite et baisse du montant des pensions.

Un recul de deux ans de l’age de départ à la retraite, c’est un million d’emplois en moins  pour les jeunes.

Agissons encore plus fort car il nous faut :

*      défendre le système par répartition basé sur la solidarité intergénérationnelle en priorisant le développement de l’emploi, une augmentation des salaires et une mise à contribution des revenus financiers des entreprises ;

*      imposer la reconnaissance de la pénibilité du travail avec l’ouverture des droits au départ anticipé avant 60 ans, dans un cadre collectif sans être subordonné à un  quelconque taux d’incapacité. Cette reconnaissance doit être basé  sur l’exposition aux risques ;

*      obtenir la garantie du droit à la retraite à 60 ans à taux plein avec au moins 75 % du salaire sur les dix meilleures années dans le privé et les six derniers mois dans le public, et en aucun cas inférieur au Smic ;

*      pas d’allongement  de la durée de cotisations ;

*      prendre en compte, dans le calcul de la pension, les périodes d’étude et d’inactivité forcée ;

*      le maintien des droits familiaux.

Le 23 septembre, l’ensemble des organisations syndicales appellent les salariés à faire grève et à manifester avec les retraités, les privés d’emploi, les jeunes.

De nombreux arrêts de travail signifieront que les salariés n’acceptent pas de payer la crise financière et économique, dont ils ne sont en rien responsables.

En manifestant très nombreux, nous exprimerons notre refus de la réforme Sarkozy conduite par Woerth et nos exigences de véritables mesures de progrès capables de pérenniser le système par répartition et de garantir des  pensions de haut niveau  pour l’ensemble des retraités, les actuels et les futurs.

 

Pour moi, pour mes enfants, pour ma famille, pour mes amis, pour NOUS, le 23 septembre je fais grève, je manifeste pour la sauvegarde et l’amélioration de notre régime de retraite.

Publié dans RETRAITE

Partager cet article
Repost0

REPRISE DE LA GREVE LE 23 SEPTEMBRE

Publié le par LA CGT ENDEL

LE MOUVEMENT REPREND LE 23 SEPTEMBRE 2010;

 

MOBILISER VOUS CONTRE CETTE REFORME.

Publié dans GREVES ENDEL et AUTRES

Partager cet article
Repost0

<< < 10 20 30 40 50 51 52 53 54 55 56 57 > >>