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DES NEGOCIATION IMPORTANTE POUR TOUS L'AGIRC ET L'ARRCO

Publié le par LA CGT ENDEL

Des négociations importantes

La  retraite  complémentaire  d’un  cadre  ou  assimilé  (AGIRC et ARRCO) représente la  part  la  plus importante de sa retraite : de 30 à 70 % de sa pension, en moyenne 60%. Pour un non-cadre, la pension ARRCO représente aussi une part significative :environ 30%.

L’enjeu de la négociation actuelle  sur  les régimes de retraites complémentaires est donc crucial pour nous tous.

 

Retraite et partage des richesses

Le MEDEF tente de nous faire croire qu’on ne pourrait  plus  assumer  collectivement  ces  dépenses  grâce  au travail  et au progrès de la productivité. A en croire  le patronat, les individus devraient en assumer le coût sur  leur salaire. Pour l’heure, suite à la crise et ses impacts immédiats sur les retraites par capitalisation, le patronat ose de moins en moins nous inciter à ce type de  financement individualisé. Mais son objectif demeure.

A droite, M. Copé vient de proposer que la protection sociale  soit  financée non  plus  par  les  cotisations sociales mais par la TVA, c’est-à-dire par la taxation de la  consommation  et  du  pouvoir  d’achat  des  salariés, chômeurs, retraités, étudiants...

Chacun doit savoir aujourd.hui que seul le système de retraite par répartition  est  viable. Tout ceci est affaire de choix.

Il s’agit de répondre à la question : comment répartit-on plus équitablement les richesses créées par les salariés en France ? Depuis 20 ans, les dividendes distribués  aux  actionnaires  ont  été  multipliés  par  13 alors  que  le  salaire  moyen  a  été  multiplié  par  2  au maximum. Ces richesses  existent,  il  faut donc mieux les répartir.

 

L’enjeu des ressources

Le nombre de retraités augmente et ne baissera pas avant 2040.

Mais le patronat refuse catégoriquement d’augmenter  les  taux  de  cotisations  (salariales  et/ou patronales)  avec  toujours  le  même  argument  sur « le coût du travail».  L’augmentation  du  volume  des dépenses  liée  à  l’augmentation  du  nombre  de  pensionnés doit être financée pour éviter d’aller vers une baisse du niveau des pensions.

 

AGFF : enjeu renouvelé.

Le  patronat  a  toujours  refusé  d’inscrire  le  droit  à  la retraite  à  60  ans  dans  les  textes  conventionnels  régissant les retraites complémentaires. L'AGFF est un dispositif  mis  en  place  pour  compenser  l’abattement  sur  les  retraites  complémentaires  découlant  de  ce positionnement patronal.

Elle est financée par une cotisation supplémentaire permettant de compenser cet abattement  afin  que  les  salariés  ayant  tous  leurs  trimestres puissent bénéficier de la retraite complémentaire entière (AGIRC et ARRCO).

Actuellement, face à ces enjeux, la CGT formule deux propositions :

- Intégrer l’AGFF et inscrire dans le texte le départ sans abattement quand on a le taux plein au régime général.

Exemple, sans AGFF, un salarié prenant sa retraite à 63 ans subirait un abattement sur sa retraite complémentaire même si il a cotisé pour tous ses trimestres.

- Laisser à 65 ans, la possibilité de taux plein quel que soit le nombre de trimestres.

Dans cet esprit, la CGT propose d'intégrer la cotisation AGFF dans la cotisation normale de la retraite complémentaire (AGIRC et ARRCO).

Le système deviendrait alors plus pérenne, plus lisible et plus juste.

Le patronat quant à lui vise à prolonger le système actuel afin de continuer  à  l’utiliser comme moyen de chantage :

«Si vous n’acceptez pas certaines dispositions (baisse du  prix  du  point,  blocage  du  niveau  des cotisations, suppression  de  diverses  mesures.),  je  ne  finance plus l’AGFF».

 

Financement AGIRC et salaires

Aujourd.hui, le régime de retraite complémentaire des cadres  (AGIRC)  est  déficitaire,  entre  autres  raisons, parce  que  les  salaires  des  nouvelles  générations  de cadres  sont  plus  faibles que ceux de  leurs  ainés. 

 La cotisation à l’AGIRC étant basée sur la part du salaire située au-dessus de ce plafond de la Sécurité sociale, le niveau des cotisations AGIRC baisse petit à petit si le salaire n’augmente pas assez par rapport à ce plafond.

Si le tassement de nos salaires se poursuivait encore, cela nous amènerait donc à une baisse de nos droits à la retraite complémentaire. De plus, il faut revoir les taux de cotisations pour garantir les droits acquis.

Cette  baisse  est  aussi  inscrite  structurellement  dans les  faits  :  le  prix  d’achat  d’un  point  (nombre  d’euros cotisés pour acquérir un point) est indexé sur les salaires. Il suit chaque année l’augmentation de la masse salariale en France alors que le prix de liquidation des points acquis au moment du départ à la retraite (donnant le montant de la pension) est indexé sur les prix.

 Or la masse des salaires augmente chaque année en France de 1 à 2 % de plus que les prix.

Avec ce système, ceux qui partiront en retraite plus tard, achèteront donc leurs points de plus en plus chers ; ils leurs seront payés moins en pension au moment de la liquidation de leur retraite, à comparer à ceux qui partent en  retraite  aujourd’hui. 

C’est  une  baisse  tendancielle du niveau des pensions par rapport au coût de la vie.

Pour s’opposer à cette tendance, la CGT revendique que l’évolution du prix d’acquisition et du rendement du point soit fondée sur l’augmentation des salaires :

C’est la plus juste et la plus solidaire des mesures car outre le maintien du pouvoir d’achat, ce dispositif assure que le niveau de vie des retraités suit la progression de celui des actifs.

 

Salaires et plafond

Un autre cas doit être évoqué : les cadres ou assimilés ayant un salaire sous le plafond de la Sécurité sociale (cas de nombreux techniciens et de jeunes ingénieurs) cotisent à l’AGIRC de manière forfaitaire et non proportionnelle.

Ils acquièrent un nombre forfaitaire (actuellement 120 points par an).

Cela ne leur assure qu’un maigre surplus de retraite. 120 points liquidés en 2009  rapportent  602   de  pension annuelle.

Le  patronat  cherche  à  remettre en  cause  ce  dispositif  alors  que nombre d’ICT  cotisent  de  moins en moins bien à l’AGIRC et que de  plus  en  plus  d’entre  eux  ne cotisent  plus que sur  cette base forfaitaire.

Au  niveau  de  ces  négociations AGIRC/ARRCO, la CGT  se  battra pour éviter la remise en cause de  ce maigre avantage pour  les ICT les plus mal rémunérés.

Dans  chaque  entreprise,  nous appelons lors des NAO à exiger que tout salarié relevant de l’AGIRC bénéficie d’un salaire au dessus du plafond de la Sécurité sociale afin de cotiser normalement.

Pour  sauvegarder  l’AGIRC  et  l’ARRCO,  il  faut  augmenter leurs recettes.

La CGT revendique la socialisation de l’intéressement et de la participation pour améliorer le financement des régimes complémentaires.

Cela amènerait une augmentation de 2 milliards d’euros  par  an  de  recettes  supplémentaires.

 Il  faut  aussi envisager  une  hausse  des  cotisations  patronales  et sans doute salariales au vu du PIB et de la productivité.

Les avantages familiaux représentent un autre sujet de tension dans ces négociations entre patronat et syndicats.

Le patronat veut aussi les mettre en cause pour réduire le montant des dépenses des régimes complémentaires.

La CGT  sera   encore  aux  côtés  des  familles  pour défendre ces avantages justifiés. Elle travaillera aussi à construire un front syndical permettant de tenir face au Medef et pérenniser nos retraites complémentaires ARRCO et AGIRC.

Publié dans RETRAITE

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DECLARATION DE LA CGT SUR LES RETRAITES COMPLEMENTAIRES

Publié le par LA CGT ENDEL

CGT 1

ENDEL 1

Déclaration

de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT Intervenons dans les négociations ARRCO/AGIRC durant les négociations obligatoires à l’entreprise, le 24 février…

La retraite complémentaire qui représente plus de 30% de la retraite des métallurgistes se négocie en ce moment.

La prochaine rencontre est prévue le 24 février.

Face à un patronat qui veut restreindre les droits, interdire au travers de l’AGFF le taux plein avant 65 ans et le porter à 67 ans pour les carrières incomplètes, continuer à abaisser la valeur du point au départ à la retraite, diminuer les droits pour enfants et retarder l’âge de la réversion, il est urgent de débattre entre salariés sur les exigences à porter devant les employeurs et le MEDEF.

En particulier

- D’une politique d’emploi cohérente avec la situation actuelle et l’évolution des modes de production : possibilité de départ des anciens, spécialement ceux qui ont fait des travaux pénibles et embauche des jeunes.

- D’un financement :

Basé sur des cotisations sociales suffisantes (si un constructeur automobile peut faire 4000 euros de réduction sur une voiture sans vendre à perte, le patronat peut payer les cotisations retraite), en les modulant éventuellement en fonction des entreprises.

Avec une extension de l’assiette des cotisations à l’intéressement et la participation, pour éviter les baisses de revenu brutales au départ en retraite.

- De droits unifiés :

o Le taux plein dès que celui-ci est acquis dans le régime de base et au plus tard à 65 ans.

o Un minimum de pension à l’ARRCO (1/3 du SMIC) le minimum étant assuré dans le cadre de la solidarité.

o Indexer les paramètres des régimes (valeur du point et salaire de référence qui déterminent le niveau de la pension et sa revalorisation) sur l’évolution des salaires.

o Aligner les majorations familiales ARRCO comme AGIRC sur celles du régime général de la sécurité sociale (10% pour trois enfants et plus).

o Abaisser de 60 à 55 ans l’âge ouvrant droit à réversion dans le régime AGIRC (comme à l’ARCCO).

Intervenons sur ces questions :

 - à l’entreprise, dans le cadre des négociations obligatoires en exigeant des augmentations générales.

- auprès des chambres patronales et du MEDEF le 24 février 2011 pour appuyer nos négociateurs nationaux.

                                                             Montreuil, le 18 février 2011

 

Publié dans COMMUNIQUE DE PRESSE

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RUPTURE CONVENTIONNELLE, UN MARCHE DE DUPE !!

Publié le par LA CGT ENDEL

Bien comprendre le fonctionnemment de la rupture conventionnelle.

Publié dans COMMUNIQUE DE PRESSE

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SALAIRE, LE REFUS DE SIGNER AMЀNE QUELQUES AVANCÉES.

Publié le par LA CGT ENDEL

CGT 1 

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SALAIRE, LE REFUS DE SIGNER AMЀNE QUELQUES AVANCÉES.

Lors de la réunion sur la NAO 2011 la CGT avait refusé de signer l’accord qui avait été négocié et avait surtout refusé le constat de désaccord de cette NAO, les autres Organisations Syndicales avaient fait de même.

Les motifs de ce refus étaient que la Direction avait caché aux Organisations Syndicales et ce, pendant toute la négociation, les résultats positifs d’ENDEL.

Devant les demandes des OS d’ouvrir une nouvelle négociation, la Direction en présence du Directeur Général Adjoint Monsieur LE MOUROUX, nous a convoqués ce jour.

Sur les résultats, la Direction nous explique qu’il faut les relativiser, en effet 85 % représentent la vente de la Nouvelle Calédonie et 15 % représentent la partie qui revient sur l’opérationnel.

Après avoir entendu toutes ses explications sur les efforts significatifs de l’entreprise, sur le dialogue à instaurer, sur les Cadres qu’il faut favoriser etc. etc. nous lui avons demandé quelle mesure il comptait prendre pour améliorer cette NAO.

Voici les dernières propositions :

Pour les salariés ouvriers et les salariés ETAM des niveaux I à V inclus :

-      1,4 % au titre d’Augmentation Générale (AG) au 1er Janvier 2011 avec un talon de 30 € pour un salarié à temps plein.

-      0,7 % au titre de l’Augmentation Individuelle (AI) au 1er janvier 2011.

-      Le salaire minimum est fixé à 1425 € bruts mensuels

Pour les salariés ETAM V-2 et V-3 et les salariés Cadres :

-      2,6 % au titre de l’Augmentation Individuelle (AI) au 1er janvier 2011.  

Les salariés cadres ou assimilés cadres n’ayant pas reçu d’augmentations individuelles au titre de 2009, 2010 et 2011 seront reçus par le responsable de l’UT pour faire le point sur leur situation.  

Intéressement : Une somme au titre de l’intéressement est débloquée pour 2011, l’ouverture de négociation devrait aboutir avant fin juin.  

La CGT considère que les cadres auraient dû avoir à minima au moins une AG correspondant à l’augmentation du coup de la vie.

Une clause de revoyure est prévue, si l’entreprise retrouve une rentabilité satisfaisante au cour de l’année 2011, et que la situation économique nationale évolue     (inflation galopante).

En ce qui concerne la CGT, bien que nous trouvions cette NAO insuffisante au vu des résultats et des sacrifices des salariés, et après avoir prit plusieurs contacts et refait nos comptes, les salariés en dessous de 2150 € toucheront plus que les 1,4% d’augmentation générale.

Nous serons attentif à ce que les AI soient bien distribuées par catégorie salariales.  

Quoi qu’il en soit nous avons déjà demandé à Monsieur LE MOUROUX qu’il organise une réunion de la commission de suivi sur les déplacements, pour supprimer les tranches au dessus de 200 Km, et d’augmenter le taux du Grand Déplacement (GD).  

Pour les cadres, la CGT demande aussi l’arrêt des Augmentations Individuelles pour les années futures.

La CGT signe cet accord de NAO 2011.

 

 

 

Publié dans ACCORDS ENDEL GDF SUEZ

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NAO 2011 REPRISE DES NEGOS LE 16 FEVRIER

Publié le par LA CGT ENDEL

REPRISE DES NEGOCIATIONS LE 16 FEVRIER 2011.

La Direction nous informe qu'une réunion de négociation sur la NAO 2011, se tiendra le 16 février 2011 à Colombes.

Nous reviendrons vers vous, afin de vous rendre compte des avancées.

Publié dans ACCORDS ENDEL GDF SUEZ

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NAO 2011:UN MARCHE DE DUPES...

Publié le par LA CGT ENDEL

CGT 1

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                         NAO 2011 ENDEL GDF SUEZ, LE MARCHÉ DE DUPES !!

Depuis la première réunion de la NAO le 5 décembre 2010, la Direction nous mène en bateau, lors des négociations nous avons tout entendu : la société perd 5,2 Millions d’€uros !!, la crise est là, c'est la misère etc etc... Ensuite le 5 janvier, nous avons entendu : nous serons à l’équilibre (légèrement positif ou négatif !!) le 25 janvier même « son de cloche ».

La CGT, conscient que le marché n’est pas forcement bénéfique à notre entreprise en ce moment, avait accepté une Augmentation Générale pour les ouvriers de 1,4% avec un talon de 28,00 €, pour les ETAM de 1,3% avec aussi un talon de 28,00 € et pour les Cadres 2,6 % en Augmentation Individuelle (Alors que la CGT revendiquait pour les Cadres 1,7% en AG représentant à minima le coup de la vie).

Le 3 février lors du CCE et fort de ses bon résultats que l’on nous a caché lors de toutes ses négociations, la Direction nous annonce qu’elle fera un bénéfice d’environ 6,7 Millions d’€uros.

DE QUI CE MOQUE T’ON ! LES DÉS ÉTAIENT T-ILS PIPÉS D’AVANCE!!!

Les salariés qui mouillent leur chemise quand l’entreprise touche le fond, se demandent ou et comment peut on motiver et fidéliser les ouvriers de l’entreprise, alors que, l’on nous annonce des modifications ou des transformations en Unité Territoriales, ou nous savons pertinemment qui seront les premières victimes de cette réorganisation.

Depuis des années et quelques soient les Directions nous subissons leurs décisions, la CGT dit STOP !! Il y en à marre.

Aujourd’hui le 3  février, toutes les OS ont dit NON, (nous avons même refusé de signer le PV de désaccord) nous avons demandé, devant les excellents résultats de l’entreprise, de nous revoir, la réponse de cette Direction qui ne pense qu’à elle et à ses profits ne c’est pas fait attendre, comme d’habitude sa réponse a été NEGATIVE.

Ensemble nous devons revendiquer une NAO au niveau des résultats de l’entreprise, arrêtons de nous voiler la face, il n’y a qu’une solution que nous soyons Cadres, ETAM, Ouvriers si cette Direction veut transformer notre entreprise en Unité Territoriale, elle a besoin de nous….Indigniez vous !!! Mais Défendez-vous !!!

Quelque soit votre catégorie de salariés, nous devons défendre nos droits, d’avoir un salaire décent et respectable comme le leur, car la crise a bon dos et ne fait pas que des malheureux…

Quelque soit votre Organisation Syndicale, la CGT vous invite à aider vos Elus afin de faire reculer cette Direction et de revenir à la table des négociations.

         Dès lundi contacter vos élus CGT, afin de donner une réponse ferme à notre Direction.

Montreuil le 4 février 2011

 

 

Publié dans ACCORDS ENDEL GDF SUEZ

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PROPOSITION DES RESULTATS NAO 2011 ENDEL

Publié le par LA CGT ENDEL

           NAO 2011 CHEZ ENDEL RESULTATS

 

La dernière réunion de NAO vient de se terminer, voici les propositions de la Direction, celles-ci sont soumises à condition.

1er proposition : Cette proposition est soumise à la signature des OS.

Ouvriers AG de 1,4 %        AI de 0,7 %     Talon de 28,00 €

ETAM     AG de 1,4 %        AI de 0,7 %     Talon de 28,00 €

Cadres et Assimilés         AI de 2,6 %

Salaire mini  ENDEL    1425,00 €

 

 

S’il n’y a pas de signature des OS voici la 2e proposition :

Ouvriers AG de 1,4 %   AI de 0,7  Talon de 25,00 €

ETAM   AG de  1,3 %  AI de 0,8   Talon de 25,00 €

Cadres et Assimilés   AI de 2,6 %

Augmentation de la Prime annuelle complémentaire qui passe de 300,00 à 330,00 €.

Salaire mini ENDEL 1420,00 €

Il faut donner notre réponse pour le 4 février.

Faite des assemblées et rapprocher vous de vos Délégués Syndicaux CGT ou DP et CE  pour faire savoir si la CGT doit signer  ou non cette proposition.

 

                                                                      Colombes 25 janvier 2011

 

Publié dans ACCORDS ENDEL GDF SUEZ

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NAO 2011 CHEZ ENDEL GDF SUEZ, INDIGNEZ-VOUS !!!

Publié le par LA CGT ENDEL

      NAO 2011 CHEZ ENDEL GDF SUEZ, INDIGNEZ-VOUS !!!

NAO 2011 : Les réunions sur la NAO ont commencé depuis décembre la dernière en date fut le 5 janvier, la prochaine a lieu le 25 janvier, mais d’ors et déjà nous pouvons vous annoncez que la cuvée 2011 sera de la même teneur que celle de 2010, c'est-à-dire très insignifiante...

Pour l’instant les propositions de la Direction sont pour les ouvriers : Augmentation Générale de 0,9% avec un talon de 15,00 € et une Augmentation Individuelle de 0 ,8 %, pour les ETAM l’Augmentation Générale est de 0,8% avec un talon de 15,00 €, et l’Augmentation Individuelle est de 0,8 %, pour les Cadres une Augmentation Individuelle de 2 %.

Autant vous dire que pour la CGT cela ne reflète même  pas le niveau de l’inflation 2010 de 1,6 %...

De plus notre entreprise subit un changement d’orientation et de réorganisation avec les Unités Territoriales, qui seront très déstructurant au niveau des emplois chez ENDEL.

UNE GRILLE DE SALAIRE : Depuis des années la CGT ENDEL demande de revaloriser le travail, et que ceci passe par  une augmentation des salaires  et une évolution de carrière, cela passe aussi par la création d’une grille des salaires qui doit être un élément structurant pour redonner du sens au collectif de travail. La non reconnaissance des qualifications et du savoir faire, et surtout pour un même coefficient ou la fourchette des salaires est immense et peut représenter des centaines d’euros de différence par mois.

LES PRIMES AU MERITE ET LES RAVAGES DE L’INDIVIDUALISATION: Les primes variables en fonction de l’évaluation de la performance  pour les cadres et les ouvriers  sont monnaie courante chez ENDEL, c’est pour cela que la CGT est opposée à la rémunération au mérite qui n’a que pour seul objectif de diviser pour mieux régner. Nous demandons pour toutes les catégories de personnel au minimum l’augmentation du coup de la vie.

Entre 1984 et 2007, le salaire moyen a été multiplié par 2, tandis que les dividendes aux actionnaires ont été multipliés par 13… Ne vous y tromper pas les dividendes remonte toujours vers GDF SUEZ d’une manière ou d’une autre, même si vous ne faites pas de résultat.

Diviser pour mieux régner,  la Direction agite sans cesse ce dogme pour fragiliser les revendications des salariés.

ERADIQUE LA PAUVRETE : La hausse des salaires est indispensable pour éradiquer la pauvreté. Chez ENDEL nous avons des salariés au RSA, ce qui veut dire que l’état considère que nous avons des salariés en dessous du seuil de pauvreté et sous rémunéré.

Nous disons « stop » à cette Direction essentiellement focalisée sur des objectifs de rentabilités et de profitabilités financières au détriment de ses propres salariés.  

De plus les pertes de 2009 et 2010 sont entièrement dues à des provisions pour les Plans d’accompagnements Sociaux (PAS) et par les pertes de GBII et les chantiers Gaz. Les salariés ne sont pas responsables des défaillances et des choix stratégiques de la Direction.

LA CGT A BESOIN DE VOUS LE  25 JANVIER, MOBILISEZ VOUS DANS VOS AGENCES ET GAGNONS ENSEMBLE SUR LES SALAIRES, L’EMPLOI ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL. FAITES REMONTER VOTRE MECONTENTEMENT.

 

Publié dans ACCORDS ENDEL GDF SUEZ

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FUSION AGIRC et ARRCO ATTENTION DANGER!!!

Publié le par LA CGT ENDEL

" Négociations AGIRC et ARRCO"


Un premier pas vers la suppression du régime de retraite complémentaire des cadres ?

L’enjeu est de taille. Les régimes de retraite    AGIRC et ARRCO versent aux cadres et assimilés, ingénieurs, techniciens, ou agents de maîtrise, en moyenne 60 % de leur retraite totale, dont 40 % pour le seul régime AGIRC, spécifique à l’encadrement, 20 % pour l’ARRCO, le régime complémentaire de l’ensemble des salariés du privé, le tout venant en complément des 40 % versés par la Sécurité sociale.

En effet, depuis sa création, le régime de base de Sécurité sociale ne permet d’acquérir de droits à retraite que sur la partie du salaire inférieure ou égale au plafond de la Sécurité sociale.


L ’AGIRC a donc été créée en 1947 pour permettre aux cadres et assimilés d’acquérir en répartition la totalité de leurs droits à retraite, y compris sur la partie de leur salaire supérieure au plafond de la Sécurité sociale.

 L’enjeu était donc de ne plus laisser aucune place aux dispositifs par capitalisation qui préexistaient à la création de la Sécurité sociale, alors même qu’un Comité de défense des cadres avec la CFTC et la     CGC revendiquaient le maintien de ces régimes privés d’épargne et par conséquent s’opposaient à l’assujettissement obligatoire des cadres à la Sécurité sociale.

On comprend dès lors pourquoi la création de la Convention collective nationale de retraites et de prévoyance des cadres du 14 mars 1947, revendiquée, portée et théorisée dès mars 1946 (1) par la CGT, a exclusivement reposé sur la détermination de ses représentants (en particulier nos camarades André jean et Pascré, tous deux dirigeants de la Fédération nationale des Industries chimiques) et sur celle du ministre du Travail et de la Sécurité sociale de l’époque, Ambroise Croizat.

La suppression de l’AGIRC : la stratégie du Medef et de la CGPME pour un développement généralisé à l’ensemble du salariat de la capitalisation.


Véritable contresens historique, la suppression du régime AGIRC obligerait ipso facto les 4 millions de salariés qui y sont affiliés à se tourner vers l’épargne retraite pour tenter, malgré les retournements des marchés financiers, de compléter la retraite versée par la Sécurité sociale.

 Banquiers, assureurs et autres promoteurs de la capitalisation sont d’ores et déjà sur la brèche pour se disputer la plus grosse part de ce futur marché, à l’instar de Guillaume Sarkozy (oui, oui, le frère de l’autre...) qui à la tête du groupe Malakoff-Médéric se propose de créer avec la CNP (filiale de la Caisse des Dépôts et Consignation) une société joint-venture pour développer et promouvoir... l’épargne retraite « d’utilité sociale » !

 Bel effet d’affichage avec pour argument de vente la présence de la CFE-CGC, de la CFDT, de la CFTC et de FO au conseil d’administration de MMER (Malakoff-Médéric Epargne Retraite),

Chargé de faire le travail...

En d’autres termes, l’intégration conduirait inéluctablement au fil du temps les non cadres à financer à leur insu et à leurs dépens une partie croissante de la retraite versée aux cadres.

Quatre millions de salariés, mais pas seulement... Le Medef, la CGPME et la CFDT préconisent en effet de supprimer l’AGIRC en l’intégrant dans l’ARRCO.

C’est bien l’ensemble des salariés du privé, cadres et non-cadres, qui en supporteraient les conséquences.
En effet,    l’AGIRC    est    aujourd’hui, de par le refus obstiné du patronat d’augmenter les cotisations, largement déficitaire.

Le régime est cependant dans l’obligation légale d’honorer les droits acquis par les salariés en contrepartie du verse- ment de leurs cotisations, donc dans l’obligation de payer les retraites.

 L’intégration de l’AGIRC dans l’ARRCO entraînerait immanquablement le siphonage des réserves de l’ARRCO tout en précipitant la survenue de son propre déficit.

 En d’autres termes, l’intégration conduirait inéluctablement au fil du temps les non cadres à financer à leur insu et à leurs dépens une partie croissante de la retraite versée aux cadres. Il s’agit en effet pour le Medef, la CGPME et l’UPA, d’équilibrer les finances du nouvel ensemble ainsi constitué, sans lui apporter de nouvelles ressources.

Le nouveau régime fonctionnerait toujours par points mais, cette fois « à cotisations définies » : le taux de cotisation étant alors fixé à titre définitif au taux actuel, le régime fusionné ajusterait en permanence et automatiquement au fil des ans les droits à pension, ceux en cours d’acquisition comme ceux déjà liquidés, au montant des ressources procurées par les dites cotisations.

On épouserait alors la logique des « comptes notionnels suédois » dont la loi Sarkozy impose la mise en débat en 2013 et dont la CFDT, avec ses deux économistes conseils, Thomas Piketty et Antoine Bozio, revendique également la mise en place.

La suite est sans appel : dans un système financé à ressources constantes, tout accroissement du chômage, du nombre de retraités où de leur espérance de vie se traduit par une baisse des droits à retraite.

Dès 2010, les retraités suédois ont ainsi vu baisser leurs pensions de 3 %    et une nouvelle baisse de près de 8% est d’ores et déjà anticipé pour 2011 !!       

A terme, c’est donc bien l’ensemble des salariés qui seraient contraints d’épargner pour essayer de se prémunir contre le dépérissement ainsi programmé de leur retraite par répartition.

L’avez- vous remarqué ? Avec ce tour de passe-passe, ces escamoteurs sans scrupule ont au passage escamoté... le « statut cadre » !

En effet, les salariés sont obligatoirement affiliés à l’AGIRC    en fonction de leur qualification et/ou des responsabilités exercées, ce qui évidemment, par le fait même, constitue la reconnaissance du statut cadre.

Grâce à la GMP (Garantie Minimale de Points) ceux dont le salaire est inférieur au plafond de la Sécurité sociale peuvent malgré cela acquérir des droits à retraite dans le régime.

L’existence même de l’AGIRC est donc un obstacle à la politique du Medef d’évaluation du salariat sur sa seule rentabilité.

Sa suppression dispensera le Medef de toute reconnaissance et rémunération de la qualification et des responsabilités exercées, avec à la clef un tassement conséquent des grilles conventionnelles de salaire. Après avoir mené en 1947 la bataille pour la création de l’AGIRC la CGT et singulièrement son UGICT va devoir mener la bataille pour le maintien et l’autofinancement du régime AGIRC, dans l’intérêt des cadres... Et des non-cadres.

 

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(1) Note de mars 1946, in dossier « Travaux préparatoires de la Convention collective nationale de retraites et de prévoyance des cadres », GIE AGIRC-ARRCO.

Publié dans RETRAITE

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REVENDICATIONS CGT POUR LA NAO 2011

Publié le par LA CGT ENDEL

Objet : NAO 2011

            

Monsieur,

  Dans un contexte économique et social, qui fragilise la santé financière d’Endel, mauvaise affaire type GB2, les affaires gaz, PCH et la crise industrielle inquiétante pour nos métiers qui règnent en France.

Le personnel Endel ne doit pas faire encore les frais de cette mauvaise gestion et sur les stratégies de l’entreprise essentiellement focalisées sur des objectifs de rentabilité et de profitabilité financières au détriment d’une valorisation du travail et de l’écoute des Ouvriers, des ETAM, Ingénieurs et Cadres.

Les mesures comme les départs volontaires en 2009 et 2010 avec l’accord de juin 2009, les plans d’accompagnements sociaux (P.A.S) de Fos sur Mer, Strasbourg, le Creusot ou conventionnels se succèdent, ils s’opèrent dans l’urgence la plus total et sans souci de transmission du savoir.  

L’année 2011 doit être l’année du renouveau pour Endel, avec le projet d’organisation   territorial que vous comptez mettre en place.

Pour motiver les salariés de l’entreprise plusieurs éléments sont incontournables :  

Ø Une réelle reconnaissance de leur rôle dans l’entreprise par des politiques salariales gratifiantes.

Ø Une liberté d’expression que la CGT revendique, toutes catégories confondues, sur tous les aspects de la vie de l’entreprise, de l’organisation du travail jusqu’au droit de critique et de proposition sur les stratégies de l’entreprise.

      C’est dans ce contexte difficile pour tous  et pour ces raisons que nous  revendiquons une NAO 2011 valorisante et gratifiante pour les salariés de l’entreprise.

Ø  Politique salariale 2011 pour les Ouvriers(e), Employés (es), Techniciens (nes), Agents de Maîtrise, Ingénieurs et  Cadres :

Ø  Pour les Ouvriers (e) :

·       Augmentation générale des salaires de 3,5 % avec un talon minimum de 50 €

·           Augmentation individuelle 2 %. Somme à partager dans le même collège.

Ø Pour les ETAM au coefficient inférieur à 335:

·           Augmentation générale des salaires de 3,5 % avec un talon à minimum à 50

·         Augmentation individuelle 2 %. Somme à partager dans le même collège.   

Ø Cadres et Agents de Maîtrise assimilés cadres au coefficient supérieur à 335 niveaux V2 et V3 :

·           Augmentation Générale de 2 %. Ou à minima de l’augmentation du coup de la vie.

·           Augmentations individuelles 2%. Somme à partager dans le même collège.

Ø Salaire de base

·           Après l’application des augmentations générales, aucun salaire de base ne devra être  inférieur à 1600 € pour un temps plein.          

Ø IK des déplacements chantier/hébergement en GD 

·         Il est anormal que lors des arrêts ou grands chantiers en grands déplacements, les salariés soient pénalisés sur leurs déplacements pour se déplacer du lieu de travail au lieu d’ébergement, nous demandons l’instauration d’un déplacement chantier / hébergement en grands déplacements avec une somme forfaitaire de 8 € net par jour travaillé et indexé sur la valeur du MG tout les ans.

Ø Indemnités de grands déplacements :

·         Suppression des tranches kilométriques au dessus de 200 Km et instauration d’un tarif unique à 85 € des grands déplacements.

Ø 13e mois Endel :

·       La CGT revendique le respect de la parole donnée par la Direction générale, lors de la fusion de reconstruire le 13e mois.

·           Nous proposons de porter à 60 % le ½ treizième mois complet, avec effet au 1er janvier 2011.

Ø Prime Annuelle Complémentaire PAC :

·           Sur votre proposition d’augmenter la PAC lors de la fusion, nous vous demandons de respecter votre parole et de porter la PAC du mois de décembre 2010 à 350 €.

Ø Prime d’ancienneté :

·         Porter la prime d’ancienneté de 15 ans à 18 ans.

Ø Prime de Vacances :

·         Revalorisation de la prime de vacances à 350 €.

Ø Prime de départ à la retraite et prime de médaille du travail :

·           Revalorisation des primes de retraite et de médaille du travail à hauteur de 10%.

Ø Augmentation du pourcentage de cotisation  patronal sur la mutuelle.

Suite au racket de l’état sur les mutuelles (Augmentation de la CMU à 5,9%, taxe H1N1, Taxe sur les conventions d’assurance de 3,5%,) nous demandons que la part des cotisations patronal passe à 52 %. (Salariés Endel 48%/ Employeur 52%)

La CGT a été le seul signataire de la NAO 2010, comprenant parfaitement les difficultés financières de l’entreprise, nos demandes pour l’année 2011, ne sont pas une surenchère mais le résultat de plusieurs années de privations et de NAO négative chez ENDEL.

            Dans l‘attente de vos réponses, veuillez  Monsieur, recevoir mes respectueuses salutations.

                                             

                                                                               Yves SAMPIETRO

 

 

                                                                                 DSC CGT

Publié dans ACCORDS ENDEL GDF SUEZ

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