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VIVRE SON TRAVAIL ""AUTREMENT""

Publié le par LA CGT ENDEL

Syndicalisation 39ème Congrès Fédéral

Revendications J - 35

Actions 2

8 avril Pénibilité

J - 24                                                                            4 avril 2011

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VIVRE SON TRAVAIL ""AUTREMENT""  

Avoir des entreprises plus efficaces ne doit pas se concevoir avec la détérioration des conditions de travail des salariés.

Il est d'ailleurs utile de ne pas confondre efficacité et compétitivité.

Le choix des directions d'entreprises est connu, c'est le deuxième terme qui est retenu au nom des profits immédiats.

Pour la CGT, l'efficacité de l'entreprise passe par la prise en compte du travailleur dans sa fonction et la reconnaissance de celle-ci.

                 C'est le paiement de la force de travail, tenant compte du niveau de vie nécessaire et la reconnaissance de la qualification intégrant les diplômes et les acquis dus à l'expérience.

                 C'est les conditions dans lesquelles le travail se réalise en considérant l'environnement de celui-ci, des cadences, du rythme des horaires, des efforts physiques induient, etc.….

L'intervention syndicale est mesurée par les salariés dans sa capacité à prendre en compte ces éléments.

Pour la CGT, les meilleurs experts du travail se sont avant tout ses acteurs directs.

Ils mesurent exactement ce qui concourt à les fatiguer, les user voire à les casser, et par conséquence ils ont des idées pertinentes pour remédier à ces problématiques.

 

Le travail est une affaire trop sérieuse pour la laisser dans les seules mains du patronat et de ses experts.  

Avec les élus CGT, dont ceux du CHSCT, la priorité est d'être en dialogue avec les collègues de travail afin de positionner le constat et les propositions revendicatives.

 

Cette démarche syndicale et les perspectives qu'elles permettent d'envisager pour travailler autrement ne nous fait pas occulter la dimension de la réparation nécessaire. L'espérance de vie inférieure, le handicap dû au travail et la mort prématurée ne sont pas une vue de l'esprit mais la dure réalité pour des milliers de travailleurs.

 

Dans la poursuite de la bataille sur les retraites, le départ anticipé à 55 ans au regard de la pénibilité demeure un impératif de justice sociale. La CGT est déterminée à redonner au travail son caractère fondamentalement humain.

Avec le 28 avril donnons du souffle au rapport de force ! 

ENSEMBLE  POUR DE NOUVELLES  CONQUETES

 

 

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CONCERT DE SOLIDARITE POUR LES COOPER

Publié le par LA CGT ENDEL

CONCERT DE SOLIDARITE

« LES 6 HEURES DES COOPER »

SAMEDI 16 AVRIL 2011

DE 18H00 à minuit

SALLE GUY DE MAUPASSANT A BOLBEC

1ère partie : de 18h00 à 20h00

·         ODKAM

·         MELANCOLIE

·         BOSCO

·         DANY

2ème partie : à partir de 20h00

·         RED LEZARDS

·         ZOHAIR

·         NOON

ETC...

Restauration rapide sur place (sandwichs variés) buvette, café, thé gâteaux.

Entrée : 5€ pour les adultes, gratuite jusqu’à 15 ans.

Publié dans GREVES ENDEL et AUTRES

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DROIT EN LIBERTE 40

Publié le par LA CGT ENDEL

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Petite aide pour les copains de ma zone controlée va mal.

Publié le par LA CGT ENDEL

Nous souhaitons organiser une réunion nationale avec tous les représentants du personnels des entreprises sous-traitante du nucléaire , pour décider d’une action commune et nationale .

Faites nous part de votre adhésion à cette action en laissant un commentaire .

Précisez :

  1. Votre site d’attachement ,

  2. Votre société ,

  3. Vos mandats ,

  4. Votre appartenance syndicale !

Inscriptions ici :  http://www.ma-zone-controlee.com/?page_id=12354

Dans l’attente de vous lire,
Mes amitiés aux uns, mes respects aux autres, bises à toutes et tous.

«Ceux qui ne bougent pas ne sentent pas leurs chaines» Rosa LUXEMBOURG
Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait (Mark Twain)

Publié dans DIVERS

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RUPTURES CONVENTIONNELLES, L'EDIFICE SE FISSURE

Publié le par LA CGT ENDEL

L’édifice se fissure

Ruptures conventionnelles

Durant la négociation de l’accord « modernisation du marché du travail » en 2008 la CGT a dénoncé le dispositif de rupture conventionnelle en expliquant qu’il s’agissait d’un marché de dupes. En effet, l’employeur disposera toujours de moyens de pression efficace pour contraindre un salarié à accepter cette rupture dite « à l’amiable », à l’inverse, un salarié ne pourra jamais imposer une rupture conventionnelle en lieu et place d’une démission. C’est bien une des raisons qui a conduit la CGT à refuser de signer cet accord.

Depuis, nos craintes se sont révélées exactes. Le nombre de rupture conventionnelle a explosé (plus de 500 000 ruptures depuis d’août 2008) et dans la grande majorité des cas, ces salariés qui ont " choisi " de rompre leur CDI en période de crise se sont inscrits au chômage. L’administration du travail a elle-même constaté des tentatives de fraude à la loi, notamment des contournements de la législation sur les licenciements économiques collectifs. Enfin, dans les grandes entreprises les chiffres indiquent que la rupture conventionnelle sert de dispositif de préretraite mettant les salariés de 58 ans au chômage. Alors que ce sont ces mêmes employeurs qui ont poussé le gouvernement à faire reculer l’âge de la retraite à 62 et 67 ans.

Jusqu’à aujourd’hui, les employeurs se croyaient à l’abri de tous recours juridiques, pensant qu’avec la rupture conventionnelle, ils pouvaient se séparer des salariés sans explications, à moindre coût et en toute impunité.

Mais les premières décisions tombent (Cour de cassation, 9 mars 2011 ; CPH Bordeaux, 21 janvier 2011 ; Cour d’appel de Riom, 18 janvier 2011 ; CPH Rambouillet, 18 novembre 2010 ; CPH Bobigny, 6 avril 2010 …) ! Les juges commencent à rétablir les salariés dans leurs droits en obligeant les employeurs à prendre en compte le nombre des ruptures conventionnelles pour le déclenchement des plans sociaux et en affirmant qu’une rupture conventionnelle ne peut pas être signée lorsqu’un différend oppose un salarié à son employeur.

Les employeurs devront donc être très attentifs, la sécurité offerte par la rupture conventionnelle n’était qu’illusion ! La CGT poursuivra donc ses mobilisations et actions judiciaires pour enrayer sérieusement les manœuvres patronales de déguisement des licenciements.

Montreuil le 1 avril 2011
 et ce n'est pas un poisson!!!

 


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MERCI AUX DEPUTES UMP D'AVOIR VOTER LA LOI NOME!!!

Publié le par LA CGT ENDEL

NOUS SOMMES TOUS CONCERNES !    

                                                     LA CGT Energie 47 vous alerte !!

               Ceci est le nouveau compteur appelé : LINKY !

                    

Aujourd’hui début et fin de la session parlementaire au sénat pour passer le projet de la Loi Nome avec à la clef les nouveaux compteurs EDF, soit disant « intelligent » !
  Après France télécom, La Poste, la SNCF c’est au tour d’EDF !

  Les fameux compteurs qui  devraient être installés bientôt et qui devraient nous  être facturés au prix très Fort (300 € environ), et qui, de surcroit, ne seraient pas fiables : il ne  faudra rien  signer. 
En effet, on ne peut pas refuser à EDF d’accéder aux compteurs, et de les changer, par  contre comme vous n’avez rien demandé, vous n’avez  aucune obligation de signer quelque document que ce  soit, et, à partir de là, EDF ne  pourra pas nous obliger à payer ces  compteurs. 

 Attention  aux Signatures : aucune, même pour la Réception de  Travaux  

Les conséquences face à l’arrivée de ce nouveau compteur ne s’arrêtent pas là.

En effet, ce compteur est capable de se régler à distance mais également de se couper si vous ne payez pas vos factures en temps et en heure !

 Les salariés qui par la voie de la CGT l’avaient déjà dénoncés, vont également être impacté en terme de suppression de leurs activités, et donc de leur emploi ! Seuls quelques techniciens sur le département suffiront à entretenir ces compteurs ! Mais en cas de panne, voir pire en cas de tempête, imaginez les conséquences…

Ne vous laissez pas faire !

                    La Loi Nome, (Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité), est votée par le Gouvernement qui avait constaté que la concurrence ne fonctionnait pas.

 En effet, plus de 96 % des Français restent Fidèles à l’Opérateur Historique (EDF). 
 Le Gouvernement a donc décidé de créer cette concurrence artificiellement. 
Au 1er  Janvier  2011, EDF aura obligation de revendre à ses concurrents  jusqu’à 25 % de sa Production d’Electricité, et tout cela dans l’indifférence.

 Les tarifs d’électricité vont donc augmenter pour permettre la soit disant concurrence ! A terme, l’usager peut s’attendre à des hausses substantielles de sa facture, comme cela est déjà le cas pour le gaz.

Un Véritable hold-up !

Et ceci en plein débat sur le nucléaire pendant la catastrophe au Japon !

 Les fournisseurs d‘Electricité vont se voir offrir un quart de la Production, que les Français ont déjà payé avec leurs  factures, pour qu’ils puissent réaliser des profits, au  seul bénéfice de leurs Actionnaires. 

 C’est une première dans le monde que  d’obliger une Entreprise, à céder une partie  de ses atouts à des concurrents qui produisent peu ou  pas du tout  d’électricité. 
 
 Le Prix de l'Electricité  sera fixé par des Groupes Privés qui en fait, seront des  filiales d'un seul et unique groupe ! Vous n'y croyez  pas ?
 
  
Alors remettez vous dans le contexte de nos chères Autoroutes Françaises que  nous, nos parents et grands parents avons payées avec nos impôts et qui ont été vendues et  bradées à de Grands Groupes  Privés. 

 Aujourd'hui le service public coûte cher ! Mais ce n'est rien face à ce qui nous attend  si nous le bradons à des Groupes Privés, qui voudront produire encore plus pour engraisser les actionnaires, tout cela, au détriment de la sécurité  des  usagers et des salariés.

Faites circuler sans modération !!!

Publié dans DIVERS

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ARCCO//AGIRC LA CGT NE SIGNERA PAS !!

Publié le par LA CGT ENDEL

ARCCO//AGIRC

C'EST NON !! 

Dans la cohérence de la bataille sur les retraites, qui a mobilisé des millions de salariés, la CGT dit NON et ne signera pas l'accord sur les complémentaires.

                 L'alignement sur les mesures d'âges ne se justifie pas. Le syndicalisme avait l'occasion et les moyens de mettre un nouveau "carton rouge" au patronat et au gouvernement.          

                 La baisse du niveau des pensions va se poursuivre par rapport au revenu d'activité et cela sera encore plus conséquent pour l'AGIRC.

                 Aucune ressource nouvelle n'est prévue, ce qui conduira sur de nouvelles réductions ou des suppressions de droits.  

                 La négociation a été marquée également par l'offensive patronale pour remettre en cause l'AGIRC, avec comme objectif la remise en cause du statut "Cadre".

Cette nouvelle séquence de la bataille pour la retraite ne débouchera donc pas sur du positif pour les salariés.

L'annonce de la signature par la CFDT et FO indique que l'accord devrait être entériné. La CGT a proposé aux non signataires d'exercer le droit d'opposition, mais là aussi il semble que cette proposition ne se concrétise pas car il est nécessaire d'avoir 3 organisations pour le réaliser.

Nous avons donc un accord régressif qui va entrer en application. Ce nouvel épisode ne clôt pas la bataille sur la retraite.

Nous avons un nouveau rendez-vous le 28 avril 2011 pour la reconnaissance de la pénibilité.

Par ailleurs, les mobilisations sur les salaires et l'emploi sont structurantes. L'augmentation des salaires et le niveau de l'emploi permet d'augmenter la masse des cotisations et donc des ressources pour les régimes de retraite.

Le débat sur le choix de société pour la retraite à 60 ans, 55 ans pour pénibilité et 75% de revenu de remplacement sont toujours sur la table.

 

ENSEMBLE POUR DE NOUVELLES CONQUETTES.

 

                                                                Montreuil 29 mars 2011

Publié dans RETRAITE

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ACCORDS, RTT,DIF,APPRENTIS,NAO 2011et JOURNEE DE SOLIDARITE

Publié le par LA CGT ENDEL

Afin de facilité la visibilité du blog et la compréhension des accords, nous les mettons sur le site en format PDF.

Bonne lecture.

Voici quelques accords

Le DIF:Accord DIF signé le 15 decembre 2008 Accord DIF signé le 15 decembre 2008 

La NAO 2011:accord NAO 2011 signé accord NAO 2011 signé

Les primes des apprentis:Avenant apprentis- contrat pro signé le 1 mars 2011 Avenant apprentis- contrat pro signé le 1 mars 2011

La journée de solidarité:accord journée de solidarité signé le 1 mars 2011 accord journée de solidarité signé le 1 mars 2011

Le protocole ARTT:Protocole ARTT Protocole ARTT      Merci aux camarades CGT du Pôle Nucléaire pour cette redifusion. 

                                                                        

                                                                                Montreuil 17 mars 2011

Publié dans ACCORDS ENDEL GDF SUEZ

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Retraites complémentaires. Combien et à quel âge ?

Publié le par LA CGT ENDEL

Comment ça marche ?

La retraite des salariés du privé est constituée d’une partie versée par la sécurité sociale et d’une autre partie versée par les régimes complémentaires ARRCO et AGIRC.

L’ARRCO couvre tous les salariés, y compris cadres, l’AGIRC couvre les cadres.

Régimes par points : L’ARRCO et l’AGIRC sont des régimes par points.

 Les cotisations versées chaque année sur la base des salaires sont converties en points. Le nombre de points est obtenu en divisant le montant des cotisations par la valeur d’acquisition du point.

 Lors du départ à la retraite, le calcul de la pension s’effectue en multipliant le nombre de points cumulés tout au long de la carrière par la valeur de service du point.

Depuis plusieurs années, la valeur d’acquisition du point augmente plus vite que la valeur de service. On « achète » donc de plus en plus cher un point qui « vaudra moins » en retraite !

Les abattements : Dans la réglementation actuelle ARRCO et AGIRC, des abattements sont appliqués pour tout départ avant l’âge de 65 ans. L’amputation de la pension peut atteindre 22 % à 60 ans.

Depuis 1983, suite à l’instauration de la retraite à 60 ans dans le régime sécurité sociale, un dispositif dérogatoire, appelé AGFF (Association Gestion du Fonds de Financement ARRCO-AGIRC), prend à sa charge les abattements entre 60 et 65 ans.

L’état de la négociation : Comme annoncé, le patronat a remis sur table un projet d’accord dès le début de la séance du 9 mars. Ses propositions poursuivent deux objectifs : ne pas rajouter un sou et tendre à un système unique par points. Le projet unifie âges de départ, indexations, avantages pour enfants, réversion entre AGIRC et ARRCO, mais aussi entre complémentaires et régime général.

La CGT veut bien voir un progrès dans l’arrêt de la baisse du rendement à l’ARRCO ou dans la réversion à 55 ans à l’AGIRC mais refuse que ce soit financé par la baisse d’autres droits en particulier le taux de réversion dans les deux régimes et le blocage des pensions à l’AGIRC.

L’accord antérieur ayant été reconduit jusqu’au 30 juin, les discussions doivent se poursuivre dans l’intérêt des salariés et retraités, malgré la pression du patronat pour aller à signature le 18 mars.

Quelques chiffres : Pour les retraités non cadres, la retraite ARRCO constitue entre 30 et 40 % de la pension globale ;

Pour les retraités cadres, les retraites ARRCO et AGIRC constituent entre 60 et 70 % de la pension globale ;

Près de 18 millions de cotisants et plus de 11 millions de retraités à l’ARRCO ;

 Près de 4 millions de cotisants et 2,5 millions de retraités à l’AGIRC.

L’analyse CGT des propositions L’âge de la retraite sans abattement Contrairement à l’accord actuel, le patronat veut porter à 67 ans l’âge de départ sans abattement pour les carrières incomplètes et exige des « compensations » en échange du maintien de l’AGFF qui prendrait en charge les abattements de 62 à 67 ans pour ceux qui ont acquis une retraite sécu à taux plein.

La CGT demande la garantie d’ouverture des droits à retraite complémentaire sans abattement dès l’âge d’acquisition du taux plein dans le régime général (sécu) et au plus tard à 65 ans et l’intégration de L’AGFF directement dans les régimes ARRCO et AGIRC.

L’évolution des valeurs d’acquisition et de service des points Le patronat bloque la valeur de service du point AGIRC pour aligner le rendement AGIRC sur celui de l’ARRCO plus faible, mais accepte de stabiliser l’évolution de ces deux valeurs sur l’augmentation des prix de 2013 à 2015. Cela ne compense en rien la baisse de 25% sur les pensions dues à 17 ans de rendement dégressif.

La CGT propose d’aligner l’évolution des deux valeurs, dans les deux régimes, sur l’augmentation des salaires.

La fusion ARRCO-AGIRC

Le patronat veut unifier le rendement en baissant celui de l’AGIRC et mettre à l’étude, dans un premier temps, une affiliation à l’AGIRC, non en fonction du statut ou de la qualification des salariés mais en fonction du niveau de la rémunération (au dessus du plafond de la sécu).

Il veut aussi restreindre puis supprimer la GMP (garantie minimale de points) qui assure un minimum de retraite cadre à ceux-ci (moyennant cotisation supplémentaire) quelque soit leur rémunération.

La CGT demande le maintien de l’AGIRC et de la GMP, l’accroissement immédiat des cotisations pour éviter la réduction des droits et un minimum de pension de 25% du SMIC à l’ARRCO.

Les avantages familiaux

Le patronat propose pour les enfants futurs 10% de majoration pour 3 enfants dans les 2 régimes. Ceci correspond à la demande des syndicats. Mais il veut supprimer la majoration pour enfant à charge à l’ARRCO au lieu de l’étendre à l’AGIRC contrairement à notre demande et malgré le faible coût de cette mesure.

Le patronat propose, comme nous le demandions, la réversion à 55 ans à l’AGIRC comme à l’ARRCO, mais, régression majeure, veut organiser UNE BAISSE DES PENSIONS DE REVERSION de 10% en 5 ans. De plus, le texte proratise la pension en fonction du nombre d’années de mariage par rapport à la carrière du salarié.

Le financement : Le patronat ne propose aucun nouveau financement, l’AGIRC restant déficitaire, l’ARRCO le devenant plus tardivement.

La CGT propose :

L’élargissement de l’assiette de cotisation à l’intéressement et la participation (apport immédiat  de plus d’un milliard d’euro par an à l’ARRCO et plus de 600 millions à l’AGIRC, et accroissement des droits futurs des actifs). La modulation des cotisations patronales en fonction de la part des salaires dans la valeur ajoutée et de la politique d’emploi de l’entreprise.

L’accroissement du taux contractuel de cotisation de 2 points en 2 ans à l’AGIRC et de 2 points en 5 ans à l’ARRCO.

Ceci permettrait le financement de nos propositions.

Danger du système par points

Dans la mauvaise réforme des retraites, le gouvernement a fixé un rendez-vous en 2013 pour discuter de l’adoption d’un système par points pour la retraite sécu, comme c’est le cas pour les retraites complémentaires.

Avant 2003, le salaire de référence servant au calcul de notre retraite-sécu était basé sur la moyenne de nos 10 meilleures années de carrière.

 En 2003, le gouvernement passe le calcul sur 25 années. En prenant des années où le salaire est plus faible, le gouvernement a fait baisser de façon importante le montant de la retraite-sécu.

Avec un système par points, ce serait toutes les années qui seraient prises en compte, y compris les plus mauvaises. Ce serait une nouvelle baisse pour tous et plus particulièrement pour ceux qui ont eu des carrières interrompues par des périodes de chômage, de précarité ou des arrêts d’activité pour élever les enfants.

Publié dans RETRAITE

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LETTRE DE BERNARD THIBAULT AU SUJET DU FN

Publié le par LA CGT ENDEL

aux secrétaires généraux des organisations de la CGT

                                                                                         Montreuil, 8 mars 2011 - www.cgt.fr Confédération Générale du Travail -

263 rue de Paris -

93516 Montreuil Cedex -

 

Bernard Thibault, Secrétaire général de la CGT, s’adresse…

Cher(e)s camarades,

 

À circonstance exceptionnelle, démarche exceptionnelle, je m’adresse directement aux secrétaires généraux des organisations de la CGT suite à l’annonce par la direction d’un parti politique, le Front national, de son intention de porter plainte à l’encontre de la CGT au motif qu’un de ses candidats aux élections cantonales est suspendu dans l’attente d’autres décisions.

La direction du Front national revendique au travers de la tenue de ce futur procès d’en faire « un événement dans la vie politique et sociale française en faisant reconnaître le FN comme un parti politique comme les autres ». Pour eux « la liberté d’opinion est bafouée », « il faut déverrouiller l’étau syndical » et cela s’inscrit « dans la stratégie de Marine Le Pen de conquérir le champ social et le monde du travail » dixit P. Alliot, Vice Président du FN.

Naturellement, la CGT saura répondre devant tout tribunal de son bon droit. Les jurisprudences européenne et française sont suffisamment fournies pour qu’il n’y ait aucun doute sur l’issue juridique de cette affaire.

Ce n’est pas tant le terrain du droit qui motive le FN que la campagne que cette affaire peut alimenter.

Nous avons à faire face à une volonté délibérée d’instrumentalisation du combat syndical et donc de la CGT pour promouvoir les thèses du FN parmi les salariés.

Après que nous ayons mis en échec par voie de justice, dans les années 90, toutes les tentatives du FN de créer des pseudos syndicats qui n’étaient que des succursales de ce parti (FN-Police, FN-RATP …), nous avons également repoussé la tentative du FN de présenter ses candidats derrière la façade de la Confédération nationale des

Travailleurs (CFNT) aux élections prud’homales de 2008.

Confronté à ses échecs successifs, le FN avait explicitement indiqué dès cette époque que sa stratégie consistait à s’infiltrer dans les organisations existantes. Nous savons qu’il y est parfois parvenu dans des sections syndicales d’autres confédérations peu regardantes.

Cet entrisme dans les syndicats a clairement pour objectif d’en faire des marchepieds au service d’une stratégie politique.

C’est ce qu’il a réalisé dans le syndicat CGT des Territoriaux de Nilvange affilié à la fédération des Services publics et à l’union départementale de la Moselle.

Comment comprendre le choix du FN de présenter aux élections cantonales un adhérent de fraiche date (4 mois) si ce n’est pour instrumentaliser sa première qualité de secrétaire général d’un syndicat CGT.

Cette appartenance syndicale qui est historiquement une tare aux yeux de l’extrême droite compte tenu « de la philosophie marxiste de la CGT » devient subitement une qualité en période électorale.

Les deux organisations, union départementale et fédération concernées, travaillent en étroite relation pour faire face à la situation.

Les membres de la Commission exécutive confédérale réunis le 1er mars ont apporté un soutien unanime aux procédures qu’elles ont engagées.

Nous avons également décidé d’élaborer un argumentaire détaillé pour les organisations qui reviendra sur la véritable nature du FN.

J’ai clairement indiqué lors de notre discussion qu’il revenait en particulier aux secrétaires généraux des organisations de la CGT de veiller au respect des valeurs fondamentales et des statuts de la CGT dans leur organisation.

Cela nécessite de revenir sur quelques principes :

- la CGT est ouverte à tous les salariés quels que soient leurs statuts social et professionnel, leur nationalité, leurs opinions politiques, philosophiques et religieuses ;  la liberté de candidature aux élections politiques est elle aussi reconnue dés lors qu’elle s’exerce en respectant l’indépendance de l’organisation et que nul ne se réclame de son appartenance à la CGT pour des fins autres que l’action du syndicat.

C’est une règle de vie commune qui s’applique quelques soient les étiquettes et qui préserve ainsi l’unité des adhérents dans la CGT pendant et au-delà des campagnes électorales.

Ces principes rappelés, Il n’est cependant pas envisageable qu’au nom de la liberté d’opinion dans la CGT, la CGT puisse être représentée, à quelque niveau que ce soit, par des militants revendiquant par ailleurs publiquement leur adhésion au concept de « préférence nationale » qui est le socle du FN.

Ceci pour une raison simple mais oh combien essentielle : cela est contraire aux principes et aux valeurs fondamentales de la CGT inscrits dans ses statuts.

La CGT « agit pour une société démocratique, libérée de l’exploitation capitaliste et des autres formes d’exploitation et de domination, contre les discriminations de toutes sortes, le racisme, la xénophobie, et toutes les exclusions » (statuts de la CGT).

Le FN, quoi qu’il en dise, ne peut pas être considéré comme un parti politique comme les autres, par la CGT comme par l’ensemble du mouvement syndical.

Les positions du FN, en préconisant la préférence nationale sont même contraires aux principes républicains et aux textes internationaux, comme les tribunaux l’ont dit lors de jugements successifs.

Il est de notre responsabilité dans ce contexte de faire preuve d’une grande vigilance et d’une réactivité collective déterminée. C’est une exigence supérieure à toute autre considération, y compris la perte éventuelle de syndiqués, voire exceptionnellement la perte d’un syndicat.

On ne transige pas avec les valeurs fondatrices de la CGT.

Les organisations syndicales qui, en Europe, n’ont pas su porter les principes d’entraide et de solidarité qui sont au fondement de la constitution des syndicats, sont aujourd’hui en prise aux pires difficultés, avec des partis d’extrême droite  très influents, voire au sein de gouvernements.

L’histoire nous enseigne que les partis fascistes se sont souvent parés de vertus sociales pour accéder au pouvoir.

Face à ce risque majeur pour les salariés et la démocratie, il est de notre responsabilité d’éclairer les salariés par l’information et le débat sur la réalité des thèses et des positions du FN, sur le plan économique et social comme en matière de libertés publiques.

Même repeinte à « la couleur Marine », l’exploitation par le FN des peurs et de la précarité sociale engendrée par les politiques en vigueur demeure la même et trouve sa source selon lui dans une cause principale : l’étranger. L’immigré comme le français qui n’est pas « de souche » sont ainsi présentés comme les responsables de tous les maux.

Cela a comme conséquence de détourner l’attention des véritables causes de l’exploitation dont les salariés, quelque soit leur origine, sont victimes et donc de contribuer à entretenir le système tant décrié.

D’ailleurs, régulièrement, les déclarations du FN ont dénoncé les mobilisations syndicales, ce fut encore le cas lors des manifestations pour défendre les retraites :

‡ Marine Le Pen le 22 octobre 2010 : « Ensemble, gouvernement et syndicats jettent la France dans le chaos … Voilà deux semaines que la France s’installe dans le chaos, entre grève, manifestations et blocus … La tolérance zéro doit s’appliquer à tous les émeutiers. »

‡ Bruno Gollnisch le 4 novembre 2010 : « le sabotage de l’économie française caractérise l’action des dirigeants de la CGT… Ces blocages frappent avant tout les salariés qui se rendent à leur travail, les entreprises et menacent l’emploi … La CGT doit être rendue pénalement responsable, ses dirigeants doivent en répondre».

Face à l’offensive du Front national, soyons convaincus que l’opinion et le comportement de la CGT auront de l’influence chez les salariés.

Mettons la conviction nécessaire dans les formes de débat permettant la participation la plus large des syndiqués afin d’empêcher le FN d’instrumentaliser la CGT et de duper les salariés sur ses motivations véritables.

Autant que de besoin, la direction confédérale pourra vous apporter le soutien nécessaire dans vos initiatives.

Voilà, Cher(e)s Camarades, les éléments d’information et d’appréciation que je tenais à vous apporter et qui permettront, je l’espère, de mobiliser par votre intermédiaire l’ensemble des directions syndicales pour la défense de nos valeurs communes.

 

Bien fraternellement et bon courage.

 

Bernard THIBAULT

 

Secrétaire général de la CGT

 

Publié dans DIVERS

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