communique de presse
ENGIE : CESSION D'EPI, LES SALARIE-ES SACRIFIE-ES
Cession d’EPI
Les salarié-es sacrifié-es
La stratégie de cessions d’activités historiques de Mme Kocher a entrainé, entre autres, la vente de l’Exploration-Production (EPI) à Neptune Energy détenu par des géants fonds de pensions américain (Carlyle), britannique (CVC) et chinois (CIC).
En septembre 2017, la vente était signée, sur la base de 35 dollars le baril de Brent (35$boe), alors que le prix était déjà remonté à 50$. Le baril étant aujourd’hui stabilisé entre 60 et 70$, Engie aura donc vendu au plus bas actant ainsi le plus mauvais deal de l’E&P des dernières années sur le plan international. Au vu des récents résultats d’EPI (2017 et 2018), c’est une perte énorme de revenus pour le Groupe, surtout à l’heure où le nucléaire du Groupe est en difficulté.
Un groupe qui se rétrécit
Privé de l’amont gazier, la vente d’EPI acte aussi le démantèlement de la chaine gazière et la perte d’une expertise construite pendant plus de vingt ans.
Par comparaison, le Groupe Total, qui se positionne maintenant comme un concurrent sur le gaz et l’électricité, se garde bien de liquider ses activités de production d’énergies fossiles, qui, non seulement lui servent à financer la transition énergétique, mais surtout lui permet de proposer la mixité énergétique comme le préconise les politiques de transition. Engie serait plus malin que Total ?
Et si le Groupe n’y a pas gagné, les grands perdants restent les salariés.
Des engagements sociaux limités et difficiles à obtenir
La période précédant la vente a été marquée par une restructuration drastique qui permettait de diminuer de plus de 30% les postes au sein d’EPI. Dix jours après la mise en place de la nouvelle structure en mai 2017, la vente était annoncée, engendrant beaucoup de stress et de confusion, entretenue par la direction d’EPI et la DRH Groupe, arbitrant ceux qui pouvaient ou non rester chez Engie.
Les représentants du personnel revendiquaient le droit au retour durant deux ans vers le Groupe après la cession. Cette revendication, maintes fois répétée, fut rejetée catégoriquement par la direction du Groupe. Les représentants n’obtenaient, après d’âpres négociations, que le droit des salariés de postuler pendant 2 ans chez Engie et la promesse de l’acheteur qu’aucun plan de licenciement collectif ne serait entrepris avant mai 2019.
Ainsi, une fois la vente réalisée, en février 2018, les engagements d’Engie se montraient vite très fragiles puisque le Groupe se lavait les mains de la suite. Evidemment un engagement du droit de retour aurait réduit le gain financier de la vente : Du social, oui, mais si ça ne coute pas cher.
Neptune Energy serait-elle en train de liquider le bureau de Paris ?
Les représentants du personnel avaient mis en avant les énormes risques qui pesaient sur la société française (maison mère du groupe EPI) en raison de la nouvelle structure bancale qui avait été mise en place par la Direction d’EPI, et surtout du fait que l’entité France n’a pas de production propre. Les fonctions centrales et l’expertise sous-sol maintenues à Paris risquaient de partir à Londres (siège de Neptune Energy) pour la première et de se voir rapidement remise en cause pour la seconde.
Malgré les assurances et promesses, notamment devant le Comité Européen, c’est exactement ce qui se passe aujourd’hui. Les postes des fonctions centrales sont réorganisées à Londres et dans les pays producteurs poussant les salariés de Paris à partir et abandonner la partie. Quant aux métiers du sous-sol, une grande partie de l’activité repart avant la fin de l’année vers les pays producteurs, comme dans l’organisation d’avant la belle restructuration, supprimant ainsi l’activité de nombreux salariés. Ainsi, certains managers et salariés sur Paris découvrent avec stupeur leurs propres postes relocalisés aux Pays-Bas, en UK, ou Norvège et publiés sur l’intranet ou même à l’externe… et comprennent qu’ils vont bientôt se retrouver sans activité… La réorganisation de Neptune Energy en mode « local based » s’affirme, et la menace du plan social se profile tandis que nos collègues d’EPI vivent l’agonie au quotidien dans l’attente d’informations sur leur avenir au sein de Neptune Energy.
Le Groupe Engie, lui, n’a eu comme objectif que de vendre au mieux et sans heurt. Il a organisé une communication d’apparat avec l’acheteur, et fait croire à un transfert respectueux des salarié-es. Mais seule compte la rentabilité et l’entrée de cash ; une fois l’affaire signée, ce fut « au revoir et bon débarras ».
Un gâchis humain considérable
Cette cession, outre qu’elle est contreproductive pour le Groupe, a engendré depuis plus de 2 ans, beaucoup de souffrance au travail pour les salarié-es concerné-es tant dans la phase de réorganisation que dans la phase de vente où le Groupe a refusé de prendre ses responsabilités envers les salarié-es.
Cela a été même pire avec GNL. Echaudée par le cafouillage de la réorganisation d’EPI, la direction d’Engie a vendu GNL en l’état sans aucune modification. Traduction : pas d’échappatoire pour les salarié-es, elles et ils sont transféré-es en bloc. Aujourd’hui, Total est en train de vider l’activité de la filiale pour la transférer dans ses propres unités existantes. Engie avait « négocié » qu’il n’y aurait pas de réorganisation pendant 6 mois. Dans les faits, trois jours après leur arrivée dans le groupe Total, les salarié-es étaient réuni-es pour une présentation des grandes lignes de la nouvelle organisation. Beau respect des engagements !
Ainsi les salarié-es se sont trouvés sacrifiés et même trahis par le Groupe auquel ils ont apporté leurs compétences et leur engagement, en l’occurrence à l’origine Gaz de France puis GDF-Suez, puis Engie. Il leur a été refusé le droit au retour, une assurance pourtant indispensable au cas où ça se passe mal.
La CGT et La CFE-CGC continuent à militer pour le droit au retour de tous ces salarié-es qui se trouvent aujourd’hui en difficulté ; droit dont l’ancienne équipe dirigeante d’EPI a pu bénéficier dans sa grande majorité.
Il n’est pas inutile, en ces périodes de changement, que les salarié-es, à qui le Groupe demande un engagement de tous les instants, aient conscience du peu d’importance que le Groupe accorde à leur sort et leur avenir et du faible niveau de garantie que la Direction est prête à leur donner.
REPRISE DU MARCHE DE LOGISTIQUE NUCLEAIRE DU CNPE DE PENLY.
Reprise du marché de logistique nucléaire du CNPE de Penly
(So.Leadarité…)
À la suite de l’attribution, à ENDEL SCTN, du contrat de logistique nucléaire sur le CNPE de Penly, le syndicat CGT ENDEL affirme son soutien aux salariés NUVIA (groupe VINCI) présents actuellement sur ce contrat.
La communication simple, efficace et évidente, entre deux syndicats CGT de sous-traitants du nucléaire a permis de modifier les désirs de certains et de responsabiliser le donneur d’ordre EDF sur les appels d’offre qu’il soumet aux grands groupes du CAC40 et à leurs actionnaires.
En cette période où le débat sur la transition énergétique s’impose et par crainte de mouvements sociaux, le client a interagi sur la reprise du personnel, ce qui a enrhumé nos dirigeants prestataires mais ceci a conforté notre solidarité envers les collègues de Penly…
La CGT ENDEL se devait d’agir et se féliciter de la reprise du personnel et ceci conformément à son statut, ses devoirs et obligations !
La CGT ne cautionnera jamais la mise en concurrence de salariés, ni sur leur « origines d’entreprises » ni sur leurs conditions de reprise salariale !
La CGT n’est pas responsable de la politique, industrielle, commerciale, économique et organisationnelle des sociétés prestataires et du donneur d’ordre EDF mais elle se donne un droit d’ingérence afin de protéger les intérêts de TOUS les salariés. La logistique nucléaire ne permet pas, au travers de ces appels d’offre de prôner une quelconque « culture d’entreprise » mais un combat permanent pour le respect et pour la rémunération des salariés concernés…
Le devoir de confidentialité est maintenu quand le syndicat CGT et ses élus peuvent affirmer que nos futurs collègues de travail, ne ruineront ni ENDEL, ni ENGIE, ni NUVIA et ni EDF !
La CGT, n’est pas le porte-parole de la direction ENDEL, ni celle de NUVIA ! Le syndicat CGT ENDEL n’est pas adhérent au COPSAR (Comité Professionnel des Prestataires de Services en Assainissement Radioactif)
La CGT se doit d’intégrer au mieux, les futurs salariés ENDEL et ce conformément aux valeurs si fortement décrites dans les diverses chartes ENDEL et ENGIE.
La CGT ENDEL et ses élus sont donc, solidaires des revendications légitimes des salariés NUVIA du CNPE de Penly.
On ne peut exiger d’engagement sans l’audace et la cohésion de tout salarié !
Version tract à afficher sur les chantiers version PDF
Tract à diffuser merci.
REEORGANISATION DE GDF SUEZ, COMMUNIQUE DE LA COORDINATION CGT
compresse Coordination CGT GDF SUEZ
VOEUX 2013
En 2013 Décrochons les Etoiles, cette année encore, poursuivons notre route ensemble.
Toujours à vos cotés en 2013, la CGT vous souhaite, à vous et à vos proches une belle et heureuse année.
Montreuil lundi 7 janvier 2013
DECLARATION DE LA CEC CGT
Déclaration de la Commission Exécutive confédérale
Après le
premier tour de l’Election présidentielle, vers un puissant
1er mai pour les revendications, le progrès social et la solidarité internationale
Le résultat du premier tour de l’Election présidentielle du 22 avril 2012 fait apparaître notamment :
- une participation importante des électrices et électeurs, manifestant ainsi leur volonté d’intervenir sur les choix structurant leur avenir ;
- un premier désaveu pour le Président sortant, Nicolas Sarkozy, qui n’obtient que 27% des voix ;
- une forte aspiration à un changement de politique économique et sociale.
Le rejet de la politique antisociale et autoritaire, que Nicolas sarkozy a menée durant 5 ans, est massif. Après les mobilisations nombreuses et importantes de 2009 et 2010, les salariés, les retraités et les privés d’emploi ont ainsi confirmé leur refus de payer la facture d’une crise économique dont ils ne sont pas responsables.
La CGT réaffirme ses dix exigences :
· Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux
- Contrôler les aides publiques aux entreprises
- Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements
- Suppression des exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires
- Stopper les suppressions d’emplois et rétablir la retraite à 60 ans
- Développer les politiques publiques et les moyens des services publics
- Réformer la fiscalité en profondeur
- Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits
- Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux
· Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique
La CGT ne se résout pas au vote pour le front national de millions d’électeurs, ce qui renforce la place de l’extrême droite dans la vie politique française. Nicolas Sarkozy et sa majorité y auront largement contribué en flattant les thèses de ce parti tout au long du quinquennat. C’est une voie dangereuse pour la cohésion du pays et la recherche de réponses favorables au progrès social.
La CGT continuera son combat contre les idées d’exclusion, du rejet de l’autre, pour le « travailler et vivre ensemble ». Ce combat appelle à la mobilisation de tous les syndicalistes.
Le 6 mai, les salariés sont de nouveau appelés aux urnes. Pour la CGT, au vu du bilan et des projets du président de la République, sa réélection ouvrirait, à coup sûr, une nouvelle séquence de lourds reculs sociaux inspirés des exigences patronales.
Battre Nicolas Sarkozy en élisant un nouveau président de la république est nécessaire. C’est contribuer à créer un contexte plus favorable aux revendications et au progrès social qui nécessiteront toujours des mobilisations syndicales.
C’est réaffirmer la légitimité de l’action syndicale dans un pays démocratique.
C’est ouvrir de nouvelles possibilités pour intervenir dans la vie de l’entreprise et de la cité.
La CGT dénonce la provocation du président de la République qui vise à détourner et à récupérer le 1er mai par l’annonce d’un rassemblement de ses partisans, à Paris, ce jour-là, sur le thème fallacieux du « vrai travail ». Cette opération n’a d’autre objectif que de diviser les salariés et stigmatiser leurs organisations syndicales.
Dans ce contexte, la CGT appelle l’ensemble des salariés, retraités et privés d’emploi à relever le défi qui est lancé en participant massivement aux manifestations syndicales unitaires du 1er mai :
- pour conforter la place que les réponses aux revendications sociales doivent prendre dans les politiques à venir ;
- pour réaffirmer que la lutte pour le progrès social appelle à la solidarité de l’ensemble des travailleurs, quelles que soient leurs origines, leurs nationalités ou leurs croyances ;
- pour exiger que le progrès social soit placé au cœur des politiques européennes.
Montreuil, le 24 avril 2012
COMMUNIQUE DE PRESSE DU CEE GDF SUEZ 13 10 2011
COMMUNIQUE DE PRESSE DU 13 OCTOBRE 2011 SUR LE FONDS SOUVERAIN CHINOIS CIC.
COMMUNIQUE DE PRESSE DU CEE GDF SUEZ 13 10
2011
par LA CGT ENDEL GDF SUEZ
G MESTRALLET (Pdt GDF SUEZ) Politique salariale
COURRIER DE LA COORDINATION AU PRESIDENT DE GDF SUEZ SUR LA POLITIQUE SALARIALE DE SON GROUPE.
G MESTRALLET (Pdt GDF SUEZ)
Politique salariale-copie-1
par LA CGT ENDEL GDF SUEZ Le 7 octobre 2011
COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA COORDINATION GDF SUEZ 4 11 2-copie-1
COMMUNIQUE DE PRESSE DE MA COORDINATION DU GROUPE GDF SUEZ SUR LES SALAIRES.
COMMUNIQUE DE PRESSE
COORDINATION GDF SUEZ 04 11 2-copie-1
par LA CGT ENDEL GDF SUEZ