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DES NEGOCIATION IMPORTANTE POUR TOUS L'AGIRC ET L'ARRCO

Publié le par LA CGT ENDEL

Des négociations importantes

La  retraite  complémentaire  d’un  cadre  ou  assimilé  (AGIRC et ARRCO) représente la  part  la  plus importante de sa retraite : de 30 à 70 % de sa pension, en moyenne 60%. Pour un non-cadre, la pension ARRCO représente aussi une part significative :environ 30%.

L’enjeu de la négociation actuelle  sur  les régimes de retraites complémentaires est donc crucial pour nous tous.

 

Retraite et partage des richesses

Le MEDEF tente de nous faire croire qu’on ne pourrait  plus  assumer  collectivement  ces  dépenses  grâce  au travail  et au progrès de la productivité. A en croire  le patronat, les individus devraient en assumer le coût sur  leur salaire. Pour l’heure, suite à la crise et ses impacts immédiats sur les retraites par capitalisation, le patronat ose de moins en moins nous inciter à ce type de  financement individualisé. Mais son objectif demeure.

A droite, M. Copé vient de proposer que la protection sociale  soit  financée non  plus  par  les  cotisations sociales mais par la TVA, c’est-à-dire par la taxation de la  consommation  et  du  pouvoir  d’achat  des  salariés, chômeurs, retraités, étudiants...

Chacun doit savoir aujourd.hui que seul le système de retraite par répartition  est  viable. Tout ceci est affaire de choix.

Il s’agit de répondre à la question : comment répartit-on plus équitablement les richesses créées par les salariés en France ? Depuis 20 ans, les dividendes distribués  aux  actionnaires  ont  été  multipliés  par  13 alors  que  le  salaire  moyen  a  été  multiplié  par  2  au maximum. Ces richesses  existent,  il  faut donc mieux les répartir.

 

L’enjeu des ressources

Le nombre de retraités augmente et ne baissera pas avant 2040.

Mais le patronat refuse catégoriquement d’augmenter  les  taux  de  cotisations  (salariales  et/ou patronales)  avec  toujours  le  même  argument  sur « le coût du travail».  L’augmentation  du  volume  des dépenses  liée  à  l’augmentation  du  nombre  de  pensionnés doit être financée pour éviter d’aller vers une baisse du niveau des pensions.

 

AGFF : enjeu renouvelé.

Le  patronat  a  toujours  refusé  d’inscrire  le  droit  à  la retraite  à  60  ans  dans  les  textes  conventionnels  régissant les retraites complémentaires. L'AGFF est un dispositif  mis  en  place  pour  compenser  l’abattement  sur  les  retraites  complémentaires  découlant  de  ce positionnement patronal.

Elle est financée par une cotisation supplémentaire permettant de compenser cet abattement  afin  que  les  salariés  ayant  tous  leurs  trimestres puissent bénéficier de la retraite complémentaire entière (AGIRC et ARRCO).

Actuellement, face à ces enjeux, la CGT formule deux propositions :

- Intégrer l’AGFF et inscrire dans le texte le départ sans abattement quand on a le taux plein au régime général.

Exemple, sans AGFF, un salarié prenant sa retraite à 63 ans subirait un abattement sur sa retraite complémentaire même si il a cotisé pour tous ses trimestres.

- Laisser à 65 ans, la possibilité de taux plein quel que soit le nombre de trimestres.

Dans cet esprit, la CGT propose d'intégrer la cotisation AGFF dans la cotisation normale de la retraite complémentaire (AGIRC et ARRCO).

Le système deviendrait alors plus pérenne, plus lisible et plus juste.

Le patronat quant à lui vise à prolonger le système actuel afin de continuer  à  l’utiliser comme moyen de chantage :

«Si vous n’acceptez pas certaines dispositions (baisse du  prix  du  point,  blocage  du  niveau  des cotisations, suppression  de  diverses  mesures.),  je  ne  finance plus l’AGFF».

 

Financement AGIRC et salaires

Aujourd.hui, le régime de retraite complémentaire des cadres  (AGIRC)  est  déficitaire,  entre  autres  raisons, parce  que  les  salaires  des  nouvelles  générations  de cadres  sont  plus  faibles que ceux de  leurs  ainés. 

 La cotisation à l’AGIRC étant basée sur la part du salaire située au-dessus de ce plafond de la Sécurité sociale, le niveau des cotisations AGIRC baisse petit à petit si le salaire n’augmente pas assez par rapport à ce plafond.

Si le tassement de nos salaires se poursuivait encore, cela nous amènerait donc à une baisse de nos droits à la retraite complémentaire. De plus, il faut revoir les taux de cotisations pour garantir les droits acquis.

Cette  baisse  est  aussi  inscrite  structurellement  dans les  faits  :  le  prix  d’achat  d’un  point  (nombre  d’euros cotisés pour acquérir un point) est indexé sur les salaires. Il suit chaque année l’augmentation de la masse salariale en France alors que le prix de liquidation des points acquis au moment du départ à la retraite (donnant le montant de la pension) est indexé sur les prix.

 Or la masse des salaires augmente chaque année en France de 1 à 2 % de plus que les prix.

Avec ce système, ceux qui partiront en retraite plus tard, achèteront donc leurs points de plus en plus chers ; ils leurs seront payés moins en pension au moment de la liquidation de leur retraite, à comparer à ceux qui partent en  retraite  aujourd’hui. 

C’est  une  baisse  tendancielle du niveau des pensions par rapport au coût de la vie.

Pour s’opposer à cette tendance, la CGT revendique que l’évolution du prix d’acquisition et du rendement du point soit fondée sur l’augmentation des salaires :

C’est la plus juste et la plus solidaire des mesures car outre le maintien du pouvoir d’achat, ce dispositif assure que le niveau de vie des retraités suit la progression de celui des actifs.

 

Salaires et plafond

Un autre cas doit être évoqué : les cadres ou assimilés ayant un salaire sous le plafond de la Sécurité sociale (cas de nombreux techniciens et de jeunes ingénieurs) cotisent à l’AGIRC de manière forfaitaire et non proportionnelle.

Ils acquièrent un nombre forfaitaire (actuellement 120 points par an).

Cela ne leur assure qu’un maigre surplus de retraite. 120 points liquidés en 2009  rapportent  602   de  pension annuelle.

Le  patronat  cherche  à  remettre en  cause  ce  dispositif  alors  que nombre d’ICT  cotisent  de  moins en moins bien à l’AGIRC et que de  plus  en  plus  d’entre  eux  ne cotisent  plus que sur  cette base forfaitaire.

Au  niveau  de  ces  négociations AGIRC/ARRCO, la CGT  se  battra pour éviter la remise en cause de  ce maigre avantage pour  les ICT les plus mal rémunérés.

Dans  chaque  entreprise,  nous appelons lors des NAO à exiger que tout salarié relevant de l’AGIRC bénéficie d’un salaire au dessus du plafond de la Sécurité sociale afin de cotiser normalement.

Pour  sauvegarder  l’AGIRC  et  l’ARRCO,  il  faut  augmenter leurs recettes.

La CGT revendique la socialisation de l’intéressement et de la participation pour améliorer le financement des régimes complémentaires.

Cela amènerait une augmentation de 2 milliards d’euros  par  an  de  recettes  supplémentaires.

 Il  faut  aussi envisager  une  hausse  des  cotisations  patronales  et sans doute salariales au vu du PIB et de la productivité.

Les avantages familiaux représentent un autre sujet de tension dans ces négociations entre patronat et syndicats.

Le patronat veut aussi les mettre en cause pour réduire le montant des dépenses des régimes complémentaires.

La CGT  sera   encore  aux  côtés  des  familles  pour défendre ces avantages justifiés. Elle travaillera aussi à construire un front syndical permettant de tenir face au Medef et pérenniser nos retraites complémentaires ARRCO et AGIRC.

Publié dans RETRAITE

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DECLARATION DE LA CGT SUR LES RETRAITES COMPLEMENTAIRES

Publié le par LA CGT ENDEL

CGT 1

ENDEL 1

Déclaration

de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT Intervenons dans les négociations ARRCO/AGIRC durant les négociations obligatoires à l’entreprise, le 24 février…

La retraite complémentaire qui représente plus de 30% de la retraite des métallurgistes se négocie en ce moment.

La prochaine rencontre est prévue le 24 février.

Face à un patronat qui veut restreindre les droits, interdire au travers de l’AGFF le taux plein avant 65 ans et le porter à 67 ans pour les carrières incomplètes, continuer à abaisser la valeur du point au départ à la retraite, diminuer les droits pour enfants et retarder l’âge de la réversion, il est urgent de débattre entre salariés sur les exigences à porter devant les employeurs et le MEDEF.

En particulier

- D’une politique d’emploi cohérente avec la situation actuelle et l’évolution des modes de production : possibilité de départ des anciens, spécialement ceux qui ont fait des travaux pénibles et embauche des jeunes.

- D’un financement :

Basé sur des cotisations sociales suffisantes (si un constructeur automobile peut faire 4000 euros de réduction sur une voiture sans vendre à perte, le patronat peut payer les cotisations retraite), en les modulant éventuellement en fonction des entreprises.

Avec une extension de l’assiette des cotisations à l’intéressement et la participation, pour éviter les baisses de revenu brutales au départ en retraite.

- De droits unifiés :

o Le taux plein dès que celui-ci est acquis dans le régime de base et au plus tard à 65 ans.

o Un minimum de pension à l’ARRCO (1/3 du SMIC) le minimum étant assuré dans le cadre de la solidarité.

o Indexer les paramètres des régimes (valeur du point et salaire de référence qui déterminent le niveau de la pension et sa revalorisation) sur l’évolution des salaires.

o Aligner les majorations familiales ARRCO comme AGIRC sur celles du régime général de la sécurité sociale (10% pour trois enfants et plus).

o Abaisser de 60 à 55 ans l’âge ouvrant droit à réversion dans le régime AGIRC (comme à l’ARCCO).

Intervenons sur ces questions :

 - à l’entreprise, dans le cadre des négociations obligatoires en exigeant des augmentations générales.

- auprès des chambres patronales et du MEDEF le 24 février 2011 pour appuyer nos négociateurs nationaux.

                                                             Montreuil, le 18 février 2011

 

Publié dans COMMUNIQUE DE PRESSE

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RUPTURE CONVENTIONNELLE, UN MARCHE DE DUPE !!

Publié le par LA CGT ENDEL

Bien comprendre le fonctionnemment de la rupture conventionnelle.

Publié dans COMMUNIQUE DE PRESSE

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SALAIRE, LE REFUS DE SIGNER AMЀNE QUELQUES AVANCÉES.

Publié le par LA CGT ENDEL

CGT 1 

ENDEL 1

SALAIRE, LE REFUS DE SIGNER AMЀNE QUELQUES AVANCÉES.

Lors de la réunion sur la NAO 2011 la CGT avait refusé de signer l’accord qui avait été négocié et avait surtout refusé le constat de désaccord de cette NAO, les autres Organisations Syndicales avaient fait de même.

Les motifs de ce refus étaient que la Direction avait caché aux Organisations Syndicales et ce, pendant toute la négociation, les résultats positifs d’ENDEL.

Devant les demandes des OS d’ouvrir une nouvelle négociation, la Direction en présence du Directeur Général Adjoint Monsieur LE MOUROUX, nous a convoqués ce jour.

Sur les résultats, la Direction nous explique qu’il faut les relativiser, en effet 85 % représentent la vente de la Nouvelle Calédonie et 15 % représentent la partie qui revient sur l’opérationnel.

Après avoir entendu toutes ses explications sur les efforts significatifs de l’entreprise, sur le dialogue à instaurer, sur les Cadres qu’il faut favoriser etc. etc. nous lui avons demandé quelle mesure il comptait prendre pour améliorer cette NAO.

Voici les dernières propositions :

Pour les salariés ouvriers et les salariés ETAM des niveaux I à V inclus :

-      1,4 % au titre d’Augmentation Générale (AG) au 1er Janvier 2011 avec un talon de 30 € pour un salarié à temps plein.

-      0,7 % au titre de l’Augmentation Individuelle (AI) au 1er janvier 2011.

-      Le salaire minimum est fixé à 1425 € bruts mensuels

Pour les salariés ETAM V-2 et V-3 et les salariés Cadres :

-      2,6 % au titre de l’Augmentation Individuelle (AI) au 1er janvier 2011.  

Les salariés cadres ou assimilés cadres n’ayant pas reçu d’augmentations individuelles au titre de 2009, 2010 et 2011 seront reçus par le responsable de l’UT pour faire le point sur leur situation.  

Intéressement : Une somme au titre de l’intéressement est débloquée pour 2011, l’ouverture de négociation devrait aboutir avant fin juin.  

La CGT considère que les cadres auraient dû avoir à minima au moins une AG correspondant à l’augmentation du coup de la vie.

Une clause de revoyure est prévue, si l’entreprise retrouve une rentabilité satisfaisante au cour de l’année 2011, et que la situation économique nationale évolue     (inflation galopante).

En ce qui concerne la CGT, bien que nous trouvions cette NAO insuffisante au vu des résultats et des sacrifices des salariés, et après avoir prit plusieurs contacts et refait nos comptes, les salariés en dessous de 2150 € toucheront plus que les 1,4% d’augmentation générale.

Nous serons attentif à ce que les AI soient bien distribuées par catégorie salariales.  

Quoi qu’il en soit nous avons déjà demandé à Monsieur LE MOUROUX qu’il organise une réunion de la commission de suivi sur les déplacements, pour supprimer les tranches au dessus de 200 Km, et d’augmenter le taux du Grand Déplacement (GD).  

Pour les cadres, la CGT demande aussi l’arrêt des Augmentations Individuelles pour les années futures.

La CGT signe cet accord de NAO 2011.

 

 

 

Publié dans ACCORDS ENDEL GDF SUEZ

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NAO 2011 REPRISE DES NEGOS LE 16 FEVRIER

Publié le par LA CGT ENDEL

REPRISE DES NEGOCIATIONS LE 16 FEVRIER 2011.

La Direction nous informe qu'une réunion de négociation sur la NAO 2011, se tiendra le 16 février 2011 à Colombes.

Nous reviendrons vers vous, afin de vous rendre compte des avancées.

Publié dans ACCORDS ENDEL GDF SUEZ

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NAO 2011:UN MARCHE DE DUPES...

Publié le par LA CGT ENDEL

CGT 1

ENDEL 1

                         NAO 2011 ENDEL GDF SUEZ, LE MARCHÉ DE DUPES !!

Depuis la première réunion de la NAO le 5 décembre 2010, la Direction nous mène en bateau, lors des négociations nous avons tout entendu : la société perd 5,2 Millions d’€uros !!, la crise est là, c'est la misère etc etc... Ensuite le 5 janvier, nous avons entendu : nous serons à l’équilibre (légèrement positif ou négatif !!) le 25 janvier même « son de cloche ».

La CGT, conscient que le marché n’est pas forcement bénéfique à notre entreprise en ce moment, avait accepté une Augmentation Générale pour les ouvriers de 1,4% avec un talon de 28,00 €, pour les ETAM de 1,3% avec aussi un talon de 28,00 € et pour les Cadres 2,6 % en Augmentation Individuelle (Alors que la CGT revendiquait pour les Cadres 1,7% en AG représentant à minima le coup de la vie).

Le 3 février lors du CCE et fort de ses bon résultats que l’on nous a caché lors de toutes ses négociations, la Direction nous annonce qu’elle fera un bénéfice d’environ 6,7 Millions d’€uros.

DE QUI CE MOQUE T’ON ! LES DÉS ÉTAIENT T-ILS PIPÉS D’AVANCE!!!

Les salariés qui mouillent leur chemise quand l’entreprise touche le fond, se demandent ou et comment peut on motiver et fidéliser les ouvriers de l’entreprise, alors que, l’on nous annonce des modifications ou des transformations en Unité Territoriales, ou nous savons pertinemment qui seront les premières victimes de cette réorganisation.

Depuis des années et quelques soient les Directions nous subissons leurs décisions, la CGT dit STOP !! Il y en à marre.

Aujourd’hui le 3  février, toutes les OS ont dit NON, (nous avons même refusé de signer le PV de désaccord) nous avons demandé, devant les excellents résultats de l’entreprise, de nous revoir, la réponse de cette Direction qui ne pense qu’à elle et à ses profits ne c’est pas fait attendre, comme d’habitude sa réponse a été NEGATIVE.

Ensemble nous devons revendiquer une NAO au niveau des résultats de l’entreprise, arrêtons de nous voiler la face, il n’y a qu’une solution que nous soyons Cadres, ETAM, Ouvriers si cette Direction veut transformer notre entreprise en Unité Territoriale, elle a besoin de nous….Indigniez vous !!! Mais Défendez-vous !!!

Quelque soit votre catégorie de salariés, nous devons défendre nos droits, d’avoir un salaire décent et respectable comme le leur, car la crise a bon dos et ne fait pas que des malheureux…

Quelque soit votre Organisation Syndicale, la CGT vous invite à aider vos Elus afin de faire reculer cette Direction et de revenir à la table des négociations.

         Dès lundi contacter vos élus CGT, afin de donner une réponse ferme à notre Direction.

Montreuil le 4 février 2011

 

 

Publié dans ACCORDS ENDEL GDF SUEZ

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