RETRAITE, CE QUI CHANGE EN 2019...
Et voilà comment nous nous sommes fait enfumer...
Merci à la CFDT et à la CFE CGC d'avoir signé cet excellent accord, la retraite à 63 ans...
Bien lire LA MINORATION DE 10 % de la retraite complémentaire si vous ne poursuivez pas le travail jusqu’à 63 ans....
La principale raison et qu'il n'y avait soit disant plus d'argent dans les caisses de l'Agirc... (Caisse des cadres)...
Les régimes Agirc et Arrco fusionnent : quel impact pour vous ?
Au 1er janvier 2019, les régimes de retraite complémentaire Agirc et Arrco fusionnent en un seul, le régime Agirc-Arrco.
Vous êtes déjà retraité(e) ?
Vous continuerez à percevoir exactement le même montant de pension par mois. De même, si vous étiez cadre, vous recevrez toujours deux versements distincts.
Un seul changement : ces paiements sur votre compte bancaire auront désormais un libellé identique "Malakoff Médéric Agirc Arrco".
L’un de vos proches part bientôt à la retraite ?
S’il part en retraite en 2019 ou après, il recevra un seul paiement par mois de la caisse de retraite Agirc-Arrco.
Ses points Arrco deviendront automatiquement des points Agirc-Arrco, et, s’il est cadre, ses points Agirc seront convertis en fonction d’une règle précise, Il est à noter que cette règle de conversion des points Agirc en points Agirc-Arrco garantit une stricte équivalence des droits.
S’il est né à compter de 1957 et qu’il peut liquider sa retraite de base à taux plein après le 1er janvier 2019, le montant de sa retraite complémentaire sera minoré ou majoré de manière temporaire. Tout dépend de sa date de départ à la retraite.
Sa retraite complémentaire sera :
- Minorée de 10 % pendant 3 ans, et ce au maximum jusqu’à 67 ans, s’il part à la date à laquelle il peut bénéficier de la retraite de base à taux plein,
- Inchangée s’il part un an plus tard à 63 ans.
- Majorée de 10 % pendant un an, s’il part deux ans plus tard, de 20 % pendant un an s’il part trois ans plus tard, et de 30 % pendant un an s’il part quatre ans plus tard.
VOILA COMMENT RÉAGISSENT LES ORGANISATIONS SYNDICALES PROCHE DE L'EMPLOYEUR...
LA LOI MACRON A INSTAURE LA SIGNATURE A 50% POUR VALIDER UN ACCORD, DONC NE VOUS TROMPEZ PAS VOTEZ CGT ENDEL EN 2019.
RÉUNION DE LA NAO DU 6 DÉCEMBRE 2018
Jeudi 6 décembre s’est tenue la quatrième réunion de NAO.
La Direction a, en premier lieu, rappelé les mesures envisagées dans le cadre d’un accord au terme de la réunion du 14 novembre dernier soit :
- L’augmentation de 3% du salaire minimum ENDEL le portant ainsi à 1600 €
- Une enveloppe globale envisagée au titre de la NAO 2019 de 1,9 % (incluant l’impact de la création du 13ème mois, et de la GVT)
- La mise à disposition de véhicules de service pour les salariés effectuant plus de 15 000 km/an (dans les conditions visées par l’expérimentation menée en 2016)
- La finalisation du projet « filières » visant notamment à :
- Objectiver et rationaliser l’utilisation de la classification
- Dessiner les trajectoires professionnelles au sein d’une même famille métier et entre les filières
Les cahiers revendicatifs des OS ont fait l’objet de chiffrages communiqués en séance (nous vous adresserons dans les plus brefs délais les précisions demandées) :
- CGT : 8,4 % (hors déplacements)
- CFDT : 6,4% (hors déplacements)
- FO : 5% (hors déplacements)
- CFE-CGC : 5% (hors déplacements)
En complément, les revendications suivantes ont également été chiffrées :
- Suppression de la tranche 80 km à 200 km (accord déplacements) : environ 1 million d’€
- Réévaluation du GD à hauteur de 120 € (accord déplacements) : environ 10,4 millions d’€
La Direction a rappelé qu’elle n’était pas favorable à la mise en place d’une AG, mais prête à mettre en place un dispositif permettant de traiter les cas des salariés non concernés par la GVT et/ou n’ayant pas bénéficié d’AI depuis au moins 3 ans.
C’est dans ce cadre que la Direction a proposé les mesures suivantes :
- Passer l’enveloppe globale envisagée de 1,9% à 2,1%. Cette enveloppe inclue, pour les salariés ouvriers et etam, l’impact de la création du 13eme mois et celui de la GVT ;
- Traiter de manière distincte les salariés non concernés par la GVT et/ou n’ayant pas bénéficié d’AI depuis au moins 3 ans :
- En leur attribuant une enveloppe d’AI spécifique calculée selon les taux définis pour chaque catégorie socio-professionnelle ;
- En garantissant un taux de sélectivité a minima identique à celui appliqué à chaque catégorie socio-professionnelle.
- La fixation d’un montant plancher d’AI
- La mise à disposition de véhicules de service pour les salariés effectuant plus de 15 000 km/an (dans les conditions visées par l’expérimentation menée en 2016)
- La finalisation du projet « filières » visant notamment à :
- Objectiver et rationaliser l’utilisation de la classification
- Dessiner les trajectoires professionnelles au sein d’une même famille métier et entre les filières.
Une dernière réunion est planifiée le 8 janvier 2019.
NOTA:
Il serait judicieux de nous faire remonter à la délégation CGT, vos réactions et/ou impressions avant
la dernière réunion de NAO !
Colombes 6 décembre 2018
ENGIE : CESSION D'EPI, LES SALARIE-ES SACRIFIE-ES
Cession d’EPI
Les salarié-es sacrifié-es
La stratégie de cessions d’activités historiques de Mme Kocher a entrainé, entre autres, la vente de l’Exploration-Production (EPI) à Neptune Energy détenu par des géants fonds de pensions américain (Carlyle), britannique (CVC) et chinois (CIC).
En septembre 2017, la vente était signée, sur la base de 35 dollars le baril de Brent (35$boe), alors que le prix était déjà remonté à 50$. Le baril étant aujourd’hui stabilisé entre 60 et 70$, Engie aura donc vendu au plus bas actant ainsi le plus mauvais deal de l’E&P des dernières années sur le plan international. Au vu des récents résultats d’EPI (2017 et 2018), c’est une perte énorme de revenus pour le Groupe, surtout à l’heure où le nucléaire du Groupe est en difficulté.
Un groupe qui se rétrécit
Privé de l’amont gazier, la vente d’EPI acte aussi le démantèlement de la chaine gazière et la perte d’une expertise construite pendant plus de vingt ans.
Par comparaison, le Groupe Total, qui se positionne maintenant comme un concurrent sur le gaz et l’électricité, se garde bien de liquider ses activités de production d’énergies fossiles, qui, non seulement lui servent à financer la transition énergétique, mais surtout lui permet de proposer la mixité énergétique comme le préconise les politiques de transition. Engie serait plus malin que Total ?
Et si le Groupe n’y a pas gagné, les grands perdants restent les salariés.
Des engagements sociaux limités et difficiles à obtenir
La période précédant la vente a été marquée par une restructuration drastique qui permettait de diminuer de plus de 30% les postes au sein d’EPI. Dix jours après la mise en place de la nouvelle structure en mai 2017, la vente était annoncée, engendrant beaucoup de stress et de confusion, entretenue par la direction d’EPI et la DRH Groupe, arbitrant ceux qui pouvaient ou non rester chez Engie.
Les représentants du personnel revendiquaient le droit au retour durant deux ans vers le Groupe après la cession. Cette revendication, maintes fois répétée, fut rejetée catégoriquement par la direction du Groupe. Les représentants n’obtenaient, après d’âpres négociations, que le droit des salariés de postuler pendant 2 ans chez Engie et la promesse de l’acheteur qu’aucun plan de licenciement collectif ne serait entrepris avant mai 2019.
Ainsi, une fois la vente réalisée, en février 2018, les engagements d’Engie se montraient vite très fragiles puisque le Groupe se lavait les mains de la suite. Evidemment un engagement du droit de retour aurait réduit le gain financier de la vente : Du social, oui, mais si ça ne coute pas cher.
Neptune Energy serait-elle en train de liquider le bureau de Paris ?
Les représentants du personnel avaient mis en avant les énormes risques qui pesaient sur la société française (maison mère du groupe EPI) en raison de la nouvelle structure bancale qui avait été mise en place par la Direction d’EPI, et surtout du fait que l’entité France n’a pas de production propre. Les fonctions centrales et l’expertise sous-sol maintenues à Paris risquaient de partir à Londres (siège de Neptune Energy) pour la première et de se voir rapidement remise en cause pour la seconde.
Malgré les assurances et promesses, notamment devant le Comité Européen, c’est exactement ce qui se passe aujourd’hui. Les postes des fonctions centrales sont réorganisées à Londres et dans les pays producteurs poussant les salariés de Paris à partir et abandonner la partie. Quant aux métiers du sous-sol, une grande partie de l’activité repart avant la fin de l’année vers les pays producteurs, comme dans l’organisation d’avant la belle restructuration, supprimant ainsi l’activité de nombreux salariés. Ainsi, certains managers et salariés sur Paris découvrent avec stupeur leurs propres postes relocalisés aux Pays-Bas, en UK, ou Norvège et publiés sur l’intranet ou même à l’externe… et comprennent qu’ils vont bientôt se retrouver sans activité… La réorganisation de Neptune Energy en mode « local based » s’affirme, et la menace du plan social se profile tandis que nos collègues d’EPI vivent l’agonie au quotidien dans l’attente d’informations sur leur avenir au sein de Neptune Energy.
Le Groupe Engie, lui, n’a eu comme objectif que de vendre au mieux et sans heurt. Il a organisé une communication d’apparat avec l’acheteur, et fait croire à un transfert respectueux des salarié-es. Mais seule compte la rentabilité et l’entrée de cash ; une fois l’affaire signée, ce fut « au revoir et bon débarras ».
Un gâchis humain considérable
Cette cession, outre qu’elle est contreproductive pour le Groupe, a engendré depuis plus de 2 ans, beaucoup de souffrance au travail pour les salarié-es concerné-es tant dans la phase de réorganisation que dans la phase de vente où le Groupe a refusé de prendre ses responsabilités envers les salarié-es.
Cela a été même pire avec GNL. Echaudée par le cafouillage de la réorganisation d’EPI, la direction d’Engie a vendu GNL en l’état sans aucune modification. Traduction : pas d’échappatoire pour les salarié-es, elles et ils sont transféré-es en bloc. Aujourd’hui, Total est en train de vider l’activité de la filiale pour la transférer dans ses propres unités existantes. Engie avait « négocié » qu’il n’y aurait pas de réorganisation pendant 6 mois. Dans les faits, trois jours après leur arrivée dans le groupe Total, les salarié-es étaient réuni-es pour une présentation des grandes lignes de la nouvelle organisation. Beau respect des engagements !
Ainsi les salarié-es se sont trouvés sacrifiés et même trahis par le Groupe auquel ils ont apporté leurs compétences et leur engagement, en l’occurrence à l’origine Gaz de France puis GDF-Suez, puis Engie. Il leur a été refusé le droit au retour, une assurance pourtant indispensable au cas où ça se passe mal.
La CGT et La CFE-CGC continuent à militer pour le droit au retour de tous ces salarié-es qui se trouvent aujourd’hui en difficulté ; droit dont l’ancienne équipe dirigeante d’EPI a pu bénéficier dans sa grande majorité.
Il n’est pas inutile, en ces périodes de changement, que les salarié-es, à qui le Groupe demande un engagement de tous les instants, aient conscience du peu d’importance que le Groupe accorde à leur sort et leur avenir et du faible niveau de garantie que la Direction est prête à leur donner.
REPRISE DU MARCHE DE LOGISTIQUE NUCLEAIRE DU CNPE DE PENLY.
Reprise du marché de logistique nucléaire du CNPE de Penly
(So.Leadarité…)
À la suite de l’attribution, à ENDEL SCTN, du contrat de logistique nucléaire sur le CNPE de Penly, le syndicat CGT ENDEL affirme son soutien aux salariés NUVIA (groupe VINCI) présents actuellement sur ce contrat.
La communication simple, efficace et évidente, entre deux syndicats CGT de sous-traitants du nucléaire a permis de modifier les désirs de certains et de responsabiliser le donneur d’ordre EDF sur les appels d’offre qu’il soumet aux grands groupes du CAC40 et à leurs actionnaires.
En cette période où le débat sur la transition énergétique s’impose et par crainte de mouvements sociaux, le client a interagi sur la reprise du personnel, ce qui a enrhumé nos dirigeants prestataires mais ceci a conforté notre solidarité envers les collègues de Penly…
La CGT ENDEL se devait d’agir et se féliciter de la reprise du personnel et ceci conformément à son statut, ses devoirs et obligations !
La CGT ne cautionnera jamais la mise en concurrence de salariés, ni sur leur « origines d’entreprises » ni sur leurs conditions de reprise salariale !
La CGT n’est pas responsable de la politique, industrielle, commerciale, économique et organisationnelle des sociétés prestataires et du donneur d’ordre EDF mais elle se donne un droit d’ingérence afin de protéger les intérêts de TOUS les salariés. La logistique nucléaire ne permet pas, au travers de ces appels d’offre de prôner une quelconque « culture d’entreprise » mais un combat permanent pour le respect et pour la rémunération des salariés concernés…
Le devoir de confidentialité est maintenu quand le syndicat CGT et ses élus peuvent affirmer que nos futurs collègues de travail, ne ruineront ni ENDEL, ni ENGIE, ni NUVIA et ni EDF !
La CGT, n’est pas le porte-parole de la direction ENDEL, ni celle de NUVIA ! Le syndicat CGT ENDEL n’est pas adhérent au COPSAR (Comité Professionnel des Prestataires de Services en Assainissement Radioactif)
La CGT se doit d’intégrer au mieux, les futurs salariés ENDEL et ce conformément aux valeurs si fortement décrites dans les diverses chartes ENDEL et ENGIE.
La CGT ENDEL et ses élus sont donc, solidaires des revendications légitimes des salariés NUVIA du CNPE de Penly.
On ne peut exiger d’engagement sans l’audace et la cohésion de tout salarié !
Version tract à afficher sur les chantiers version PDF
Tract à diffuser merci.
REVENDICATIONS CGT POUR LA NAO 2019
M. Emeric BURIN DES ROZIERS
DG ENDEL ENGIE
165 boulevard de Valmy
92700 Colombes Cedex
Objet : NAO 2019 Le 10 novembre 2018
Monsieur,
Après tous les efforts et sacrifices fait par l’ensemble des salariés d’ENDEL ENGIE, et un bouleversement sans cesse d’organisation managériale, qui d’ailleurs n’est toujours pas finie, 2 ans après votre arrivée.
Avec une année 2018 où l’entreprise ENDEL ENGIE se porte très bien, puisqu'en V3 nous allons vers un ROC à 22 M€, mais surtout un RAO à 16,5 M€, puis une remontée de 7,8 M€ de dividendes aux actionnaires, ce qui double le montant versé en 2017.
Et sans compter le rachat de filiales avec la sueur des salariés.
Il est grand temps de redistribuer équitablement les fruits de ces résultats, à l’ensemble des salariés d’ENDEL ENGIE et ainsi de les récompenser à juste titre de tous leurs efforts.
Si vous persistez en 2019 à ne pas leur donner une NAO digne de ce nom, avec le retour d’une AG avec un talon, afin de stopper la fuite en avant de nos compétences vers la concurrence, et qu’ENDEL retrouve enfin de la sérénité dans le travail.
Nous vous rappelons que la NAO doit être conforme à l’article L 2242-8 et suivant du Code du Travail, et la communication doit être de bonne foi, dans un esprit constructif, avec le souci d’une information transparente, sincère, précise et complète.
C’est pourquoi les salariés d’ENDEL ENGIE revendiquent pour la NAO 2019 :
SALAIRES :
- Respect du Revenu Annuel Garanti (RAG) pour l’ensemble des salariés.
- Mise en place d’une grille de salaires en 2019 (comme promis par votre prédécesseur), afin de réduire les inégalités de traitement entre les salariés.
- Une Augmentation Générale de 2% avec un talon minimum de 50€ pour toutes les catégories sociales et professionnelles.
- Une Augmentation Individuelle de 2% pour toutes les catégories sociales et professionnelles, avec priorité aux salariés qui n’ont pas eu d’AI depuis 3 ans. (somme à calculer et partager par catégorie et par agence et hors promotions)
- Augmentation du SMIC ENDEL à 1800€ brut mensuel.
- Déplafonnement de la prime d’anciennetés suivant l’ancienneté du salarié dans l’entreprise.
DÉPLACEMENTS ET INDEMNITÉS DE REPAS :
Augmentation de la part patronale à hauteur de 80% pour les tickets restaurants.
- Mise en place d’une indemnité carburant compensatrice pour les sédentaires.
- La reconnaissance systématique du domicile fiscal du salarié, comme point de départ pour tous les déplacements.
- Demande que les IK soit indexés sur le barème fiscal des 6 cv.
- Suppression de la tranche 80 à 200 km pour les grands déplacements.
- Revalorisation du grand déplacement à 120€ par jour.
- Élargissement et mise en place du statut d’EMM pour tous les salariés en grands déplacements (véhicules de service).
CONVENTION COLLECTIVE :
- Étendre la valeur du point de la Convention collective Rouen-Dieppe à l’ensemble des salariés.
- Étendre le nombre de jour pour enfant malade de la convention Parisienne à l’ensemble des salariés.
- Accorder des jours aux salariés pour un conjoint (e) hospitalisé ou malade.
- Revalorisation du pourcentage de l’activité sociale et culturelle pour l’ensemble des CE et futur CSE d’ENDEL ENGIE à hauteur de 1,3%.
ACCORD ENDEL A NÉGOCIER EN 2019 :
- Egalité Homme/Femme, rattrapage des salaires homme/femme.
- Mise en place d’un accord QVT chez ENDEL ENGIE.
- Revoir l’accord sur la prévoyance lourde pour gommer les inégalités entre les salariés.
Dans l’attente de vos réponses, veuillez Monsieur, recevoir mes salutations distinguées.
Pour la délégation CGT
Frédérik CONSEIL DSC CGT