DECLARATION DE LA CGT SUR LES RETRAITES COMPLEMENTAIRES
Déclaration
de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT Intervenons dans les négociations ARRCO/AGIRC durant les négociations obligatoires à l’entreprise, le 24 février…
La retraite complémentaire qui représente plus de 30% de la retraite des métallurgistes se négocie en ce moment.
La prochaine rencontre est prévue le 24 février.
Face à un patronat qui veut restreindre les droits, interdire au travers de l’AGFF le taux plein avant 65 ans et le porter à 67 ans pour les carrières incomplètes, continuer à abaisser la valeur du point au départ à la retraite, diminuer les droits pour enfants et retarder l’âge de la réversion, il est urgent de débattre entre salariés sur les exigences à porter devant les employeurs et le MEDEF.
En particulier
- D’une politique d’emploi cohérente avec la situation actuelle et l’évolution des modes de production : possibilité de départ des anciens, spécialement ceux qui ont fait des travaux pénibles et embauche des jeunes.
- D’un financement :
Basé sur des cotisations sociales suffisantes (si un constructeur automobile peut faire 4000 euros de réduction sur une voiture sans vendre à perte, le patronat peut payer les cotisations retraite), en les modulant éventuellement en fonction des entreprises.
Avec une extension de l’assiette des cotisations à l’intéressement et la participation, pour éviter les baisses de revenu brutales au départ en retraite.
- De droits unifiés :
o Le taux plein dès que celui-ci est acquis dans le régime de base et au plus tard à 65 ans.
o Un minimum de pension à l’ARRCO (1/3 du SMIC) le minimum étant assuré dans le cadre de la solidarité.
o Indexer les paramètres des régimes (valeur du point et salaire de référence qui déterminent le niveau de la pension et sa revalorisation) sur l’évolution des salaires.
o Aligner les majorations familiales ARRCO comme AGIRC sur celles du régime général de la sécurité sociale (10% pour trois enfants et plus).
o Abaisser de 60 à 55 ans l’âge ouvrant droit à réversion dans le régime AGIRC (comme à l’ARCCO).
Intervenons sur ces questions :
- à l’entreprise, dans le cadre des négociations obligatoires en exigeant des augmentations générales.
- auprès des chambres patronales et du MEDEF le 24 février 2011 pour appuyer nos négociateurs nationaux.
Montreuil, le 18 février 2011