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COMMENT S'ESSUYER LES PIEDS SUR LE DIALOGUE SOCIAL

Publié le par LA CGT COFELY ENDEL GDF SUEZ

COMMENT S'ESSUYER LES PIEDS SUR LE DIALOGUE SOCIAL

~~C’est une bien curieuse conception du dialogue social que celle d’Emmanuel Macron, le ministre de l’Economie.

Alors même que les règles de la dernière et très controversée convention sur l’assurance chômage s’appliquent depuis peu et que fait rage le débat sur le contrôle des chômeurs et leur indemnisation relancé par Manuel Valls, le ministre a cru bon de tracer ce week-end dans le Journal du Dimanche une nouvelle feuille de route aux " partenaires sociaux " : Il ne doit pas y avoir de tabou ni de posture.

L'assurance-chômage est en déficit de 4 milliards d'euros; quel responsable politique peut s'en satisfaire ? Il y a eu une réforme, elle est insuffisante.

On ne pourra pas en rester là. C'est aux partenaires sociaux qu'il appartient de faire avancer les choses ", a prescrit Emmanuel Macron.

Et pour bien se faire comprendre, le ministre prévient : «comme l'Etat garantit financièrement le régime, il peut aussi reprendre la main si les blocages sont trop lourds.

Le sujet reviendra en temps voulu".

Cette manière d’instrumentaliser, de violer le dialogue social n’est pas sans rappeler les méthodes honnies du régime précédent. Personne n’a en effet oublié comment Nicolas Sarkozy donnait le cap à atteindre, donnait le tempo des négociations et menaçait, lui aussi, de reprendre la main.

Chaque fois, les salariés y ont laissés des plumes.

Evidemment, les propos de Valls qualifiés de "provocation" par les syndicats ont aussi provoqué des réactions indignées dans la majorité au point que François Hollande s'est montré plus évasif jeudi, en renvoyant aux négociations entre partenaires sociaux. "Sur l'indemnisation du chômage il y a une convention qui vient d'être signée en 2014 et une autre est prévue en 2016 ", a rappelé le chef de l’Etat sans siffler pour autant la fin de la partie.

Résultat, la charge continue et si certains observateurs voient là l’expression d’une nouvelle cacophonie au sommet, on peut surtout voir dans cette séquence une surenchère pour honorer les revendications patronales.

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CADRES INFOS 712

Publié le par LA CGT COFELY ENDEL GDF SUEZ

CADRES INFOS 712

CADRES INFOS 712

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COURRIER FEDERAL 419

Publié le par LA CGT COFELY ENDEL GDF SUEZ

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Gironde. Les ouvriers travaillaient 6 jours sur 7 pour 2,22 € de l'heure !!!

Publié le par LA CGT COFELY ENDEL GDF SUEZ

 Gironde. Les ouvriers travaillaient 6 jours sur 7 pour 2,22 € de l'heure !!!

~~ Gironde. Les ouvriers travaillaient 6 jours sur 7 pour 2,22 € de l'heure France - 21 Novembre écouter Pose de panneaux photovoltaïques Pose de panneaux photovoltaïques | Photo d'illustration Fotolia

Sur un chantier photovoltaïque, les autorités ont découvert qu'une société hongroise employait des travailleurs détachés, qui effectuaient 11 heures de travail payées 8, pour 2,22 € par heure, 6 jours sur 7 !

La préfecture de Gironde a annoncé vendredi avoir suspendu d'activité une société hongroise, intervenant sur un chantier photovoltaïque, qui rémunérait ses ouvriers 2,22 euros de l'heure, pour huit heures quotidiennes malgré une durée de travail de plus de 11 heures et six jours sur sept.

Par un arrêté, consécutif à une inspection de contrôle mercredi par la gendarmerie, l'Urssaf et l'Inspection du travail, le préfet a interrompu l'activité de la société de chaudronnerie OLP-TECH, un des sous-traitants sur le chantier de la centrale photovoltaïque d'Arsac, à 20 km au nord de Bordeaux. 11 h de travail, payées 8 !!

Ce contrôle a établi qu'OLP-TECH, dont le siège est à Teresztenye (nord-est de la Hongrie), employait ses 31 ouvriers, soit tout son effectif, « dans des conditions contraires au Code du Travail: rémunération sur une base quotidienne de huit heures pour une durée effective de travail de 11 heures 30, six jours sur sept, salaire de 2,22 euros par heure effectuée », souligne la préfecture.

La plupart des ouvriers étaient des étrangers, qui se sont présentés comme des travailleurs détachés.

Au regard du « cumul des faits et de leur gravité », l'activité d'OLP sur le chantier a été arrêtée pour trois mois, indique la préfecture, ajoutant que le Parquet avait été saisi des infractions pour y donner une suite judiciaire.

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NAO 2015 ENTRE DESIR ET PROVOCATION Compte rendu réunion du 20 11 2014

Publié le par LA CGT COFELY ENDEL GDF SUEZ

NAO 2015 ENTRE DESIR ET PROVOCATION Compte rendu réunion du  20 11 2014

COMPTE RENDU REUNION DU 20 NOVEMBRE 2014

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COURRIER FEDERAL 418

Publié le par LA CGT COFELY ENDEL GDF SUEZ

COURRIER FEDERAL 418

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COURRIER FEDERAL 417

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GDF Suez : l’Etat désapprouve la retraite chapeau de M. Mestrallet, mais la valide!!

Publié le par LA CGT COFELY ENDEL GDF SUEZ

GDF Suez : l’Etat désapprouve la retraite chapeau de M. Mestrallet, mais la valide

Le Monde.fr | 11.11.2014 à 06h53 • Mis à jour le 11.11.2014 à 14h32 | Par Cédric Pietralunga (à Oran et à Alger (Algérie))

C’est désormais officiel : l’Etat ne demandera pas à Gérard Mestrallet, le PDG de GDF Suez, de renoncer à sa retraite chapeau. « Le Haut comité de gouvernement d’entreprises a rendu son rapport », a expliqué Emmanuel Macron, le ministre de l’économie et de l’industrie, en marge d’un déplacement en Algérie, lundi 10 novembre, où il était venu inaugurer une nouvelle usine Renault à Oran.

Celui-ci indique que la retraite complémentaire de M. Mestrallet est conforme au code Afep-Medef. « Nous considérons donc qu’elle est acquise, même si le gouvernement désapprouve ce type de rémunération », précise M. Macron.

Selon le document de référence 2013 de GDF Suez, M. Mestrallet touchera, après son départ de la présidence de l’énergéticien, prévu au printemps 2016, 831 641 euros par an au titre de sa retraite complémentaire, soit 28 % de sa rémunération de référence.

La révélation, fin octobre, de cette retraite chapeau, qui vient s’ajouter aux autres régimes de retraites dont bénéficiera le PDG de GDF Suez, avait provoqué une vive polémique, le Canard Enchaîné assurant que le groupe avait provisionné 21 millions d’euros pour payer un bonus de pension à son PDG.

« Le niveau prévu pour la retraite [de M. Mestrallet] choque, je le comprends », avait alors indiqué M. Macron, estimant que « dans ce cas particulier, nous n’aurions pas voté une telle retraite ».

Le ministre de l’économie avait invité le président du numéro deux français de l’énergie à « en tirer toutes les conclusions », rappelant que cette retraite chapeau avait été votée en septembre 2011 avec le soutien du précédent gouvernement.

L’Etat détient 33 % du capital de GDF Suez et dispose de 4 administrateurs sur 17 au sein du conseil du groupe.

UN RAPPORT DEMANDÉ

S’il n’a pas voulu passer outre l’avis du Haut comité de gouvernement d’entreprises, c’est parce que « l’Etat ne doit pas revenir sur son vote et sa parole. Ce serait un nouveau facteur d’instabilité », estime aujourd’hui M. Macron.

Néanmoins, « l’Etat votera contre ce type de résolution à l’avenir », ajoute le ministre de l’économie, comme il l’a déjà fait une première fois en 2012 lorsque Safran avait demandé à ses actionnaires d’octroyer une retraite chapeau à son PDG, Jean-Paul Herteman.

Il y a un an, Philippe Varin, alors patron de PSA Peugeot Citroën, avait également renoncé à une retraite chapeau estimée à un total de 21 millions d’euros, sous la pression de l’Etat, qui était venu au secours de l’entreprise au côté du chinois Dongfeng.

En outre, Bercy devrait dans les prochaines semaines demander un rapport sur la question des retraites chapeau à un comité d’experts.

Le code Afep Medef « n’est pas assez sévère et ce gouvernement ne pourra pas s’en contenter », explique un conseiller, même si 70 % de cette rémunération est en général captée par les impôts.

« L’éthique doit s’imposer, affirme M. Macron. Pour cela, il faut une pression collective, afin que nous puissions trouver une forme de cohérence. » De l’art de dire que les cadeaux, c’est fini.

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INTERVIEW DE LA CGT PAR LA LETTRE DU CADRE

Publié le par LA CGT COFELY ENDEL GDF SUEZ

Marre de travailler (gratuitement) le week-end

Lettre du cadre 17/09/2014 | par Séverine Cattiaux | Toute l'actualité

L’Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens de la CGT a entendu votre ras-le-bol ! Elle lance un pavé dans la mare, refusant les abus liés au temps de travail et notamment les "excès de connexion" hors travail. Explications de Marie-José Kotlicki, secrétaire générale de l’Ugict-CGT.

« C’est dimanche… On espère que vous n’êtes connectés que pour aller sur Facebook et pas pour travailler, sinon, toute connexion mérite salaire ! » En une phrase, postée sur Facebook, la CGT des cadres résume le sens de sa nouvelle campagne.

Avec un nouveau site internet, la centrale syndicale entend interpeller les organisations de travail et les cadres eux-mêmes sur les dangers de la connexion sans trêve à internet. La CGT estime que les cadres lancent donc la bataille pour le respect d’un « droit à la déconnexion » et, deuxième pavé dans la mare, pour que soit respectée une nouvelle maxime du travail numérique : « Toute connexion mérite salaire ».

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont allongé le temps de travail, puisque l’on travaille chez soi, dans les transports, le soir, le week-end… Mais, gros hic : ce sont des heures non rémunérées. Au fait, pourquoi ?

Aujourd’hui les salariés, les fonctionnaires cadres ou mêmes les techniciens ont des contrats d’objectifs, tels que certains sont obligés de continuer à travailler chez eux, chez elles… Les nouvelles technologies « facilitent » encore plus ces débordements. Elles permettent un vrai travail gratuit, qui est fait à la maison ou dans les temps de transports.

En clair, on souhaite d’abord préserver la santé de ces salariés.

Mais l’entreprise ferme les yeux : soit elle considère que le cadre doit être trop lent pour finir son travail sur les horaires normaux, soit alors on dit que « c’est lui qui choisit de travailler chez lui », ou encore s’il décide de travailler chez lui deux jours par semaine avec les débordements possibles sur le temps personnel, que « ça lui évite les transports et que c’est son choix »…

Votre campagne consiste à exiger un « droit à la déconnexion » et la rémunération de toutes les heures de connexion…

C’est exactement cela. Notre campagne vise à instaurer un « droit à la déconnexion » et à affirmer que « toute connexion mérite salaire ». En clair, nous souhaitons d’abord préserver la santé de ces salariés. D’ailleurs, je rappelle que c’est une obligation légale de l’employeur. Nous demandons des négociations sur le lieu de travail pour examiner ce droit à la déconnexion et faire le point sur la connexion de ces salariés, afin d’aboutir peut-être à des mesures.

Pourquoi ne pas instaurer une trêve des mails, pour que le salarié n’en soit pas récepteur en dehors de ses horaires de travail ?

Par exemple, pourquoi ne pas instaurer une trêve des mails, de façon à ce que le salarié n’en soit pas récepteur en dehors de ses horaires de travail, encore moins le samedi et le dimanche ? Ou alors, nous pouvons faire le décompte exceptionnel de ce travail, hors temps de travail, mais dans ces cas-là, il faut mettre en place un compteur. Il appartient à l’entreprise ou à la collectivité de rémunérer ces heures.

Nous souhaitons instaurer la maîtrise des TIC par les cadres eux-mêmes, de compter ses heures supplémentaires de connexion et imposer à l’entreprise un cadre global qui permette au salarié de ne pas être obligatoirement récepteur de mails pendant son temps de repos.

« Toute connexion mérite salaire » : cela va coûter très cher aux entreprises.

C’est pour cela que, dans la négociation, nous proposons plusieurs modalités. Soit l’entreprise prend ses responsabilités : je pense que le plus sage est de faire une trêve des mails dans le temps personnel. Soit l’entreprise dit « non, on ne peut pas, il y a un projet à faire aboutir, etc. » : dans ces cas-là, on décompte les heures et on les paye en heures supplémentaires.

Rémunérer toutes les heures de connexion à la maison, qui sont du vrai travail, irait à l’encontre du souhait des entreprises de vouloir limiter ces heures supplémentaires et mécaniquement entraînerait la création d’emplois. Au contraire, aujourd’hui, l’entreprise semble tout faire pour que les ingénieurs, cadres et techniciens ne se posent pas de question et continuent à travailler, gratuitement, chez eux, grâce aux TIC.

Vous pointez un autre problème : le télétravail est encadré, mais pas le nomadisme…

En effet, il y a de très nombreux ingénieurs, cadres et techniciens aujourd’hui qui travaillent deux jours en télétravail et le reste du temps reviennent sur le lieu de travail. Ce ne sont pas des télétravailleurs au sens réglementaire du terme (80 % au moins du temps de travail selon la loi). Ces nomades ne peuvent prétendre aujourd’hui aux mêmes droits que les télétravailleurs… Ce n’est pas juste.

Les nomades ne peuvent prétendre aujourd’hui aux mêmes droits que les télétravailleurs… Ce n’est pas juste.

Nous venons de signer un accord pour encadrer le nomadisme à BNP Paribas. Cet accord prévoit de nombreux droits qui sont octroyés aux télétravailleurs à plein-temps, comme le fait de considérer que tout accident à domicile ou au cours d’un déplacement est présumé être un accident de travail, pendant la période de télétravail, et que c’est à l’entreprise d’apporter la preuve du contraire. C’est aussi la prise en charge du matériel et des équipements à domicile, l’abonnement à Internet, etc.

Déconnecter en cinq propositions
La CGT propose cinq actions simples pour éviter aux cadres d’être connectés, de jour comme de nuit, à leur travail :
- encadrer les TIC pour protéger la vie privée ;
- garantir le décompte, la rémunération et/ou la récupération de toute heure effectuée ;
- réglementer les forfaits jours ;
- réglementer le télétravail ;
- mettre en place une réglementation encadrant les déplacements professionnels.

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