9 avril : les cadres ont toutes les raisons d'en être. Alors que dans de

Publié le par LA CGT COFELY ENDEL GDF SUEZ

9 avril : les cadres ont toutes les raisons d'en être. Alors que dans de nombreuses entreprises, des conflits sociaux se déroulent, le plus souvent dans une large unité syndicale, la mobilisation unitaire interprofessionnelle de ce 9 avril est une occasion de faire converger nos exigences dans un temps fort de revendication. Twitter Parce qu'ils sont déjà très souvent impliqués dans ces mouvements qui se déroulent parfois dans des concentrations de salariés qualifiés comme chez Thales, Airbus, BPCEi, les ingénieurs, cadres et techniciens ont toutes les raisons de se mobiliser ce 9 avril et de participer aux manifestations locales ou à celle de Paris. Par exemple, c'est le moment d'affirmer notre attachement aux 35 heures et notre volonté de les voir appliquer à tous. Tout comme nous aspirons à instaurer un vrai droit à la déconnexion. C'est qu'en effet les salariés français travaillent déjà en moyenne 39,5 heures et que les cadres atteignent 41 heures par semaine. C'est le moment d'affirmer que nous voulons travailler mieux, ce qui passe par une vraie reconnaissance de nos responsabilités et de notre rôle contributif, mais aussi par les embauches. Ce 9 avril, peut aussi être l'occasion pour des branches entières de faire converger leurs revendications salariales alors que nous sommes en plein dans les négociations salariales et dans la publication des résultats des entreprises. Le 9 avril, c’est le moment pour tous les salariés du privé de peser sur la négociation en cours à l'ARRCO et à l'AGIRC en exigeant, par exemple une augmentation de la cotisation AGIRC pour permettre aux cadres de cotiser autant au-dessus du plafond de la Sécurité sociale qu’en dessous et se constituer ainsi le même niveau de retraite sur la totalité du salaire. Pour assurer le financement de nos régimes et ne pas raboter nos droits, nous pouvons aussi exiger l’élargissement de l’assiette de cotisation aux éléments de rémunération aujourd’hui exemptés (intéressement, participation, épargne salariale, etc.) ou encore, la mise à contribution des dividendes versés par les entreprises aux actionnaires. C'est aussi le moment de proposer à nos collègues de nous battre ensemble, femmes et hommes pour rendre effective l'égalité salariale vers laquelle un patronat rétrograde persiste à ne pas tendre. Pour les cadres du service public, ce 9 avril est le moment de revendiquer la fin du gel du point d'indice qui plombe depuis des années le pouvoir d'achat. C'est aussi, le moment d'élargir le mouvement contre la directive européenne sur le secret des affaires et garantir, le droit des institutions représentatives du personnel, la liberté de la presse et protéger les lanceurs d'alerte. Bref, nous avons toutes et tous des tas de bonnes raisons de ne pas rester spectateurs de cette journée.

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